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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 10:38

         Je reviens sur cette question de l'infiltration. Je ne sais si elle se ^pratique aussi  souvent et aussi hardiment que dans les films ou les séries télé, mais il semble bien que ce soit une technique parfaitement admise et théorisée. Toujours dangereuse pour les infiltrés, puisqu'ils sont coincés par leur double jeu, leur double appartenance (afin d'être crus et non constamment tenus en suspicion) - et quelle effroyable situation de se savoir protégé de toute avanie par la simple parole d'un simple responsable que peut-être personne ne croira même parmi ses collègues les plus proches! A chaque fois la réponse est l'appât du gain, car ce métier souvent frôlant la mort (puisqu la découverte de son infiltration équivaut pour l'infiltré à un jugement de trahison donc d'exécution rigoureuse, souterraine et sans justification à donner) ne peut   tenter que si l'on possède une motivation irrésistible. l'amour sans borne de sa patrie peut déterminer à ce terrible double jeu dans les conflits des nations, même et peut-être surtout en période de paix où tout se prépare, mais l'acceptation d'une infiltration si tragique peut être fonction d'une offre inimaginable autrement, parfois même faisant intervenir l'intérêt de la famille. Je pense que le monnayage strictement réglé au moment de l'engagement serait un facteur décisif. Je revois l'air illuminé du chômeur américain de 1930 (Robert Cummings dans le beau film de Clifford Odets) à qui on vient d'offrir le poste de chauffeur d'un camion  de nitroglycérine moyennant une somme dont il n'aurait jamais osé rêver :  même s'il s'expose à la mort  il exulte de pouvoir faire quelque chose de lui-même. Je ne cherche pas à enrôler des infiltrés, mais dans les milieux souterrains où les services obscurs de la police fréquentent, utilisent et recrutent des indics et de possibles héros, il doit y avoir des moyens de propagande pour former à étouffer dès leur premier germe les velléités de démolition de l'ordre public auquel en secret des combattants de l'ombre pourraient se découvrir profondément attachés.

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 10:26

VALABLE  pour jeudi 3  (la bête renâclait...)  

   Ce qui semble apparaître comme une évidence, dans ce malheureux domaine des échauffourées qui font suite aux défilés bien organisés, ce n'est certainement pas le mauvais fonctionnement des forces de l'ordre : leur but réitéré est d'éviter que les horions ne dégénèrent en blessures et en morts, et elles fonctionnent comme un seul homme dans cette direction. Ce n'est pas non plus une attitude agressive chez les manifestants qui défilent comme prévu, attendant que leurs revendications soient examinées et si possible écoutées, rassemblés pour montrer la puissance du nombre et non pas en exhibant des armes toutes prêtes. Que plus d'un millier de casseurs, plus ou moins en uniformes noirs pour se reconnaître et décidés, eux, à casser du flic ou des vitrines (indifféremment pourvu que ça casse) se soient imposés en fin de parcours, masqués, protégés tel un commando de la mort, armés, ayant dépassé le niveau des fouilles et possédés méthodiquement d'une folie ravageuse, c'est cela qui aurait dû être prévu, étouffé dans l'oeuf, au lieu d'être passé au-delà des limites acceptables. Oui,l'Etat est coupable de n'avoir pas su juguler ces groupes divers qui se rejoignant forment une cohorte destructrice i:mpitoyable pour laquelle la seule motivation est la haine. Et qu'on ne vienne pas dire qu'on avait prévu trois ou quatre cents et qu'ils sont venus à plus de mille : du moment que les services souterrains avaient eu vent de ces vagues tardives qui, une fois mêlées aux manifestants, sont pratiquement indétectables, c'était à ce niveau qu'il fallait travailler - l'importance du nombre des casseurs organisés n'est pas une excuse pour l'insuffisance de la résistance. C'est exactement la même chose pour déjouer les attentats terroristes : c'est en amont qu'il faut travailler, ce qui probablement demande un entraînement et des méthodes d'investigation subtiles, compliquées, dangereuses, certes, mais seules ces infiltrations seront payantes dans les deux cas : la légèreté avec laquelle sont sans doute trop souvent pris les renseignements récoltés en amont, c'est celle-là qu'il faut obstinément combattre.

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 11:15

         Dans le déballage de films anciens dont les programmes sur toutes les chaînes sont prodigues faute d'avoir du plus neuf à montrer, il y a les films d'avant la nouvelle vague, ceux qui faisaient partie du cinéma de papa, comme le disaient Truffaut, Godard ou Agnès Varda - et puis ceux de la nouvelle vague, pas tous intéressants,  loin de là mais devenus cultes on ne sait pas trop à la suite de quelles cabales. D'où la persistance des  programmes télé à vous les étoiler triplement, en vertu de la vitesse acquise. J'ai consenti à revoir La Sirène du Mississippi, Truffaut-Deneuve-Belmondo ayant après tout quelque chose de rassurant pour la qualité. Eh!bien non! Ne vous fiez plus au nombre des décorations obtenues par la critique  ! Deneuve était comme d'habitude : un sublime visage impassible; une diction à reprendre de A à Z. Belmondo &écrable en mari sur ses gardes, puis en amoureux convaincu d'aller jusqu'au meurtre, Quant à Truffaut, il n'a tiré que de la guimauve d'un roman où l'échange des personnalités était remarquable et toujours fascinant à traiter.. Hier un Jarmuch inconnu, plongée dans le vampirisme élégant (les vampires sympa se fournissent dans les laboratoires) : on signalait que la fin était saignante - je veux bien le croire sans avoir pu voir les deux dernières minutes (oh ce téléphone!) mais je devine que les amants se sont entredévorés (ou entrebus, pour être plus exact) : j'aurais donné cher pour vois ça (oh! ce téléphone!).....                                   

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30 avril 2018 1 30 /04 /avril /2018 12:14

            Mes belins-belines, je m'encroyais tout bêtement ce matin qu'après passage chez l'orfèvre des oreilles je pourrais désormais vous offrir une audition parfaite (sans grande portée  dans mes rapports avec vous puisque c'est par Internet qu'on se contacte vous et moi, mais tout de même preuve que je tâche de me présenter au mieux dès qu'il s'agit de vous). Las! qu'est-ce que j'avais bien imaginé là! Je pensais choisir mon appareil comme on choisit ses poivrons ou son melon au marché : un coup d'oeil expert, on devine le poids à la main ou la fermeté, c'est fait, c'est pesé, emballez!  Grosse erreur que cette confusion des produits de la terre avec le top du top de l'industrie auriculaire!  Non seulement il a fallu le traditionnel examen pratique où l'expert enregistre ce que vous ne percevez pas, ni en sons ni en mots, mais encore il a fallu le moulage dans l'oreille même si, par expérience, je sais qu'il y a un léger progrès de l'audition si on échange les invisibles internes pour des contours gaillardement portés aux yeux de tous.. C'est que le contour ne sera qu'un moteur (sophistiqué, je veux bien, mais de la pure mécanique) tandis que tout le système d'enregistrement, de duplication et, j'espère avec ferveur, de séparation non ambiguë entre la rumeur de fond et la parole de la conversation, reste confié au complexe relié avec le tympan. Et ça se fabrique sur mesure - comme si j'avais oublié! D'où, mes belins-belines, un gros délai à prévoir sur mon agenda imaginaire. Plusieurs essais après fabrication, ajustements, finasseries de tous ordres... Bref je ne serai opérationnelle des oreilles qu'en juin... Dans l'intervalle je demeure exposée aux fous rires quand je réponds de travers. La surdité a toujours servi d'élément efficace dans le théâtre comique  :  alors qu'on ne se moque ni des boiteux avec leur canne, ni surtout des aveugles, c'est normal de rire des sourdingues. Je pense au Chapeau de Paille d'Italie   où quand on demande à l'Oncle sa parenté avec la mariée,il répond aimablement : "Oui, oui, j'habite Chaillot. Près de la pompe à feu". Je suis sûre que pour ma part j'ai déjà dû en sortir de pareilles et même de pires.

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27 avril 2018 5 27 /04 /avril /2018 12:09

         Je suis attristée de constater que la cagnotte des cheminots en grève n'ait pas encore débordé. Ce sont les intellectuels surtout qui en ont pris l'initiative, ceux qui comprennent parfaitement que cette grève se fait pour la défense de la classe menacée. Les suppressions des aides aux moins favorisés, les ^petites rognures qui n'ont l'air de rien mais qui, sur du pas grand-chose, finissent par faire du +beaucoup, les grosses ponctions aux retraités dont M. Macron serait heureux de voir la longévité attaquée à la base, l'effondrement d'un service public après l'autre, le refus d'appel à la contribution des fortunes si officiellement préservées de toute atteinte (Touche pas à mon capital), l'établissement reconnu des parapluies dorés en face des smicards réduits à la grande misère, c'est tout cela contre quoi se bat la grève des cheminots, et c'est désolant que ce ne soit pas admis comme une évidence, car tout irait mieux. Nous voilà condamnés à attendre l'été pour voir les situations respectives en fin d'affrontement. Et jusqu'au bout la rage au coeur des insurgés (le terme est beau mais les armes sont peu efficaces, malgré l'équation de base du principe qui a si souvent fait ses preuves) aura retenu les volontés de se relâcher en face des forces cumulées de la tradition et des complicités  dirigeantes), mais jusqu'au bout les promesses en langue de bois ou les coups de Jarnac par en-dessous auront aussi fonctionné, et sans scrupule ni sensibilité. Les protections sophistiquées des forces de l'ordre ont toujours la haute main sur les pavés , qu'en outre un gouvernement prévoyant a fait recouvrir de bitume pour com

pliquer l'arrachage...

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 09:17

         Envie de grève, mes belins-belines, même sans avoir la moindre des choses à revendiquer... En réalité, envie de Saône-et-Loire ma patrie, deux petites journées juste pouir prendre l'air qui recharge les batteries...On se retrouve vendredi matin, gaillardement. Révisez un peu dans l'intervalle, pour ne rien perdre des progrès faits dernièrement. A plus, comme disent nos jeunes avec ce qu'ils appellent de l'élégance.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 11:07

MEA CULPA IMMEDIAT :L lIRE "sait"ET NON  "saiot"  Ligne 10 à partir du bas.

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 10:59

         Nous avons eu naguère, c'était je crois en Sarkozie (mais bien sûr! Il n'y avait que la Sarkozie pour lui trouver quelque compétence) un ministre femelle qui en pleine épidémie (de rougeole? de varicelle? de myxomatose?  de tularémie? d'un  truc, de toute façon, qu'un vaccin pouvait enrayer sans dommage) n'avait pas hésité, la brave dame, à se montrer sur tous les écrans du monde en combinaison avec ses formes grassouillettes,  en train héroïquement de se faire vacciner pour montrer le bon exemple aux populations fascinées par cet étalage de rondeurs (avant d'être conscientes de l'héroïsme du geste). Après la sortie hors du ring de la Sarkosie, après le grand balayage de la Hollandie, on l'a perdue de vue quelques mois, puis grâce à LCI qui ramasse tout comme la voiture-balai à la fin d'une course de vélos; on l'a retrouvée pour assurer la bonne humeur du jour. En effet, elle s'est reconvertie dans le journalisme (oh! modestement, je veux dire prudemment : sans idées personnelles sur quelque sujet que ce soit, elle se contente de dire oui en secouant la tête, ou non à l'occasion, quand on lui fait signe de protester) laissant toujours la parole à l'autre, parce que son partenaire sait au moins, lui, de quoi il va parler (pas du point de vue justesse de vue,  certes, mais du moins en utilisant les noms propres de l'actualité : quand il ne saiot plus que dire, il lui fait signe, alors son déclencheur de logorrhée se met à nous asperger de tous les jugements convenus, banalités brandies comme des axiomes mûrement médités, évidences en bulles de savon. Elle a peut-être commencé un trimestre dans une Fac quelconque, mais en quel domaine puisqu'il n'a laissé aucune trace parmi son mince bagage? Enfin tout ça pour dire que la grande révolution de M. Macron n'a rien changé du tout à la médiocrité des individus : quand on a été incompétent  à  la santé, on se retrouve incompétent dans le commentaire des nouvelles. Au fond, ce qui compte, c'est de pouvoir, comme disaient les Frères Jacques, "assurer l'entrecôte" au besoin par un petit mandat rondelet en fin de mois.  

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24 avril 2018 2 24 /04 /avril /2018 10:57

         Nous avons eu naguère, c'était je crois en Sarkozie (mais bien sûr! Il n'y avait que la Sarkozie pour lui trouver quelque compétence) un ministre femelle qui en pleine épidémie (de rougeole? de varicelle? de myxomatose?  de tularémie? d'un  truc, de toute façon, qu'un vaccin pouvait enrayer sans dommage) n'avait pas hésité, la brave dame, à se montrer sur tous les écrans du monde en combinaison avec ses formes grassouillettes,  en train héroïquement de se faire vacciner pour montrer le bon exemple aux populations fascinées par cet étalage de rondeurs (avant d'être conscientes de l'héroïsme du geste). Après la sortie hors du ring de la Sarkosie, après le grand balayage de la Hollandie, on l'a perdue de vue quelques mois, puis grâce à LCI qui ramasse tout comme la voiture-balai à la fin d'une course de vélos; on l'a retrouvée pour assurer la bonne humeur du jour. En effet, elle s'est reconvertie dans le journalisme (oh! modestement, je veux dire prudemment : sans idées personnelles sur quelque sujet que ce soit, elle se contente de dire oui en secouant la tête, ou non à l'occasion, quand on lui fait signe de protester) laissant toujours la parole à l'autre, parce que son partenaire sait au moins, lui, de quoi il va parler (pas du point de vue justesse de vue,  certes, mais du moins en utilisant les noms propres de l'actualité : quand il ne saiot plus que dire, il lui fait signe, alors son déclencheur de logorrhée se met à nous asperger de tous les jugements convenus, banalités brandies comme des axiomes mûrement médités, évidences en bulles de savon. Elle a peut-être commencé un trimestre dans une Fac quelconque, mais en quel domaine puisqu'il n'a laissé aucune trace parmi son mince bagage? Enfin tout ça pour dire que la grande révolution de M. Macron n'a rien changé du tout à la médiocrité des individus : quand on a été incompétent  à  la santé, on se retrouve incompétent dans le commentaire des nouvelles. Au fond, ce qui compte, c'est de pouvoir, comme disaient les Frères Jacques, "assurer l'entrecôte" au besoin par un petit mandat rondelet en fin de mois.  

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23 avril 2018 1 23 /04 /avril /2018 09:56

         "Et en même temps.."...Je ne sais si vous avez comme moi remarqué combien de fois et à quels moments M. Macron emploie l'expression, lorsqu'il se mêle de déchiffrer pour nous et d'analyser les motivations et manifestations de ses décisions personnelles : c'est la phase de pédagogie qu'on brandit gravement, comme si, après usage de ce Sésame inutile dont l'esprit clair du décideur se passerait totalement mais dont la plèbe ne perçoit jamais la finesse, il fallait revenir à plusieurs reprises sur le sens de la messe pour les sourds et malentendants. "Et en même temps" : oui, il brasse tout M. Macron, il embrasse tout d'une même envergure géante, les choses et leur contraire, le gros et le détail - c'est qu'il faut aller vite, emporter les forteresses à la charge. Et donc en même temps qu'il prône la protection des faibles il leur impose une ponction à les laisser sur le carreau. Et en même temps qu'il prétend défendre la République il s'érige en monarque usant du régalien avec cynisme, Dieu et mon Droict ou Gott mit uns. Et en même temps qu'il semble déléguer à chacun de ses ministres l'autonomie qui lui revient il tranche sans se soucier de leurs efforts séparés. "En même temps...".: il y a quelques mois déjà il détruisait la droite comme la gauche, il les niait en même temps.;;;Et en même temps : ce mouvement de balancier qui lui fournit son équilibre doit remonter à ses toutes jeunes années, lorsque chez les bons pères chargés de modeler son intellect et sa morale, les vestiges les plus emblématiques des valeurs de l'ancienne Rome se sont retrouvés conservés sous l'égide du Sieur Janus Bifrons, Bifrons  oui .:le plus sournois, le plus ténébreux  le plus inconnaissable des Olympiens

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