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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 18:41

          J'avais trouvé extraordinaire, il y a quelques années,  qu'un opéré de l'oreille ait pu s'extasier sur le miracle de son ouïe retrouvée au point de contacter les autres opérés pour les inciter à organiser avec eux des louanges concrètes et appuyées au chirurgien sorcier. Après trois semaines de nouvelles prothèses, je le comprends mieux. Moi-même j'ai dû redécouvrir le chant des merles et des tourterelles de mon jardin, m'extasier devant les nuances des roucoulements spécifiques de mes chats, m'étonner du bruit de mes pantoufles sur les tapis, ou encore et surtout réapprendre où en était l'histoire de mes divers groupes d'Eastenders, enfin revenus sur mon petit écran (ça c'est l'aboutissement d'une longue lutte avec SFR) et à portée de mes oreilles (ça c'est le miracle des nouvelles aides auditives). J'entends le léger tic tac de la petite pendule de la cuisine, le ronflement sempiternel du réfrigérateur, le grincement du portillon du jardin qu'ouvre et referme le facteur, la venue progressivement bourdonnante du camion des poubelles puis, quand ils sont à ma porte, les tintements de quincaillerie des ustensiles soulevés, cognés, remis en place approximative. Le chuintement de l'eau dans ma casserole pour le thé accompagne gentiment le sifflement du gaz - ne vais-je pas bientôt me lasser de ces bruits perçus par tout le monde et sur la réalité desquels je m'appesantis sottement? Je ferais mieux de préparer mes boules Quiès contre le bruit des travaux des nouveaux voisins qui ont entrepris de tout casser dans la maison acquise et de tout reconstruire : l'intensité et la variété des bétonneuses, scies, forets, tronçonneuses ou marteaux piqueurs, au même titre que mon imprimante quand elle se déchaîne, réclament le recours aux moyens extrêmes. Mais comment protéger mon odorat des cuistances de barbecue dont lesdits voisins, entre deux phases de démolition à l'intérieur, viennent empuantir copieusement l'atmosphère grâce à cet autre miracle de technique emprunté au Far West?

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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 10:44

     Oui, je sais, je sais, je ne vous ai rien dit hier de toute la journée. Non, ce n'était pas ma journée de la Com, il n'y avait d'ailleurs guère de place pour moi, tout le monde y allait de son petit couplet, et en outre depuis que le foot a envahi nos écrans de manière autoritaire et inamovible où voudriez-vous qu'on se glissât dans ce concert bariolé? Car des protestations il y en a eu sur tous les bancs, c'était l'occasion ou jamais pour les diverses factions de se faire entendre même à tort : un visage sur l'écran attire l'attention, on se gagne des voix pour les prochaines élections sans en avoir davantage de peine. Donc ces protestations nous ont appris qu'on était un pays en fort mauvais point; que notre système carcéral était pourri et vicié en sa conception même; que les tribunaux se faisaient une joie de remettre en liberté les malfrats que la police leur confiait pour châtiment et rétention; que la réforme des prisons était repoussée scandaleusement depuis des décennies;

que l'évadé était un habitué de la chose, dangereux, l'air de rien, et qu'il n'aurait rien pu faire sans d'efficaces complicités  urbi et orbi . Et c'était rudement bien qu'on nous rappelle ces détails car tout le monde ignorait ce contexte d'exposition à la violence, on se croyait en pleine période idyllique des Bucoliques de Virgile ou des pastorales du XVIème, pas de guerre ici ou là, pas d'attentats, ni sang ni folie meurtrière, tout baigne, quoi, on en était persuadé depuis longtemps. Tout de même ça faisait plaisir qu'on vous redonne la liste des insuffisances : par exemple au-dessus de la prison il y avait tout un réseau de fils empêchant un éventuel atterrissage d'hélico, sauf dans un endroit dont l'évadé avait su profiter. Autre exemple : l'administration pénitentiaire marquait le détenu à la culotte, c'est la gendarmerie qui aurait dû intervenir au dehors mais il eût fallu qu'elle fût mise au courant... Mais que voulez-vous! Nul n'est parfait en ce bas monde, et bien garder les vaches ne va pas de soi...

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 10:26

          La Com, la Com! Vous me faites rire avec ce mot Ma'me Germaine! Faut dire que tout le monde n'a plus que ça à la bouche. On est dans une ère de Com, qu'on nous rabâche à la télé, et c'est vrai que les journalistes ça leur fait pas peur de reprendre dix fois les mêmes nouvelles sans fraîcheur, comme s'ils voulaient être sûrs et certains d'avoir fait leur temps de bavasserie. La Com! Oui alors je le sais à présent, c'est la Communication que ça veut dire. Comme qui dirait : la ompréhension qu'on a les uns des autres parce qu'il y a eu des explications qu'"on a pu suivre sans embrouillamini. Au fond ça s'est toujours fait, les présidents ou les ministres ils nous disaient de temps en temps s'ils allaient changer l'heure, ou arranger les dates de vacances selon les zones pour plus qu'il y ait d'embouteillages sur les routes (et là il faudrait autre chose que de la Com pour améliorer les choses), ils nous faisaient savoir s'il y avait la guerre, ou si on allait augmenter les retraites, on comprenait et personne n'appelait ça de la Com. Mais à présent ça se fait à chaque instant, et toujours en grande pompe:  depuis l'Elysée ou la Tour Eiffel, faut du spectacle, du décor, des drapeaux des tentures, du tricolore et même, dites donc Ma'me Germaine, les étoiles de l'Europe sagement en cercle comme si ça reflétait la parfaite entente, enfin c'est la mode. Et des fois ils appellent ça de la pédagogie, quand on n'a rien compris à la Com. même que mon Jojo dit à chaque fois Le sujet n'est pas le même, mais les coups de trique qu'on reçoit ça ça change pas. Et il m'a même dit qu'à la dernière Com le président a fait installer une chaise plus basse pour son porte-parole qui est plus grand que lui, mais de le rabaisser de la sorte en lui faisant croiser les jambes sous la table, ça fausse le regard, Où la coquetterie ne va-t-elle pas se nicher, dites voir! Et qu'est-ce qu'on a bien besoin d'un porte-parole si on a l'intention de s'expliquer que tout le monde comprenne?

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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 11:37

MEA CULPA IMMEDIAT

Blog N° 2.819, Ligne 4 en partant du bas, lire "l'ordre" et non "l'ordsre".

                          Ligne 17 en partant du bas, lire "sûre" et non "sûr".

Sorry, sorry...

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30 juin 2018 6 30 /06 /juin /2018 11:20

            C'est le soit, un beau soir d'été. Monsieur et Madame sont sur leur balcon dans leurs transats, ils contemplent la ville étendue à leur pieds comme s'il s'agissait de leur petit chien. Monsieur soupire : Avons-nous fait tout ce que nous ambitionnions de faire? Bien sûr, répond Madame, en combinant nos deux compétences intellectuelles on peut tout faire. C'est qu'il ne faut rien oublier, dit Monsieur, tant qu'on y est. Certes, dit Madame, il n'y a qu'à passer en revue tout ce qu'on a fait, on verra au passage si on en a oublié. Par ordre alphabétique alors? suggère Monsieur. Si tu veux, dit Madame, qui derrière lui veille toujours au grain. Ecoles, annonce Monsieur ; on n"a pas mal démoli., même que ça n'est pas fini. Santé, Sécu, dit Madame comme si elle jouait au jeu des sept familles : là on a fait pire, à supprimer les remboursements on a déjà bien fait mais on peut faire encore mieux. Hôpitaux, dit Monsieur, on n'a pas mal oeuvré là aussi. C'est vrai, on a bien cassé, dit Madame, ils ne vont pas s'en remettre.  Laïcité? tente Monsieur, qui n'est pas bien sûr de suivre le bon ordre. Ah là, dit Madame avec satisfaction, on a fait du beau travail, hein? A force de tout embrouiller plus personne ne sait où on en est. Les trains? dit Monsieur, on a tenu le choc en beauté, hein? Et comment! s"épanouit Madame, c'est qu'il fallait le faire, dis donc, leur résister pendant toutes ces semaines c'était rudement dur, heureusement qu'on avait des boules Super Quies, cause toujours tu m'intéresses, ah! ah!. Oui, ils ont été bien eus, reconnaît Monsieur tout content. Et les retraites, dis donc! reproche Madame, je ne suis pas sûr qu'on n'aurait pas pu faire mieux, il y a encore de retraités qui survivent. Mais que veux-tu, philosophe Monsieur, il reste toujours dans ces zones du bas des vermicules qui s'arrangent pour ne pas disparaître, les Smicards, les SDF, les assistés auxquels on a tout de même réussi à supprimer l'assistance, la notion même me rend malade/ C'est vrai, dit Madame, tu as toujours été délicat, et ces traîne-lattes, ces sans dents, ces fainéants, ces riens,  tu aurais voulu les voir tous châtrés occis pendus, qu'ils laissent enfin la place nette aux gens de bonne compagnie, ceux avec lesquels nous pouvons envisager de partager un verre ou des vacances sept étoiles.  Oui, soupire Monsieur, ces immigrés, ces émigrés, ces migrants, ces réfugiés, ces naufragés à la noix et leurs sauveteurs à la gomme, on a fait ce qu'on a pu pour les rejeter mais ils 's'arrangent toujours pour surnager. Mais dis donc, dit Madame qui a de la logique puisque c'est elle qui commande, tu n'as pas suivi l'ordsre alphabétique? Et alors? proclame Monsieur avec superbe, si je dis que c'est ça le nouvel ordre alphabétique, ils seront tous bien obligés de suivre ; je vais leur faire une belle ordonnance, ils  ne vont pas pouvoir piper.

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 08:28

          Une journaliste, de toute évidence emplie de douloureuse commisération, répétait hier matin que pour un peu on le plaindrait tant il manquait de chance dans l'agencement de son  autorité.  Il projette, disait-elle,  il a des visions de bâtisseur, il annonce il énonce il explique ,  mais à peine a-t-il fini qu'un membre de sa faction prend la parole pour proclamer le contraire, ou encore donner  de l'édit royal une interprétation  tordue qui bastonne à mort ceux qui se croyaient avantagés par la décision. C'est Monsieur Premier qui donne sa version, si en contraste qu'elle est contraire, ou alors - tiens! pas plus tard qu'hier  matin  - voilà Borloo qui fulmine en brandissant un épais rapport qu'il s'était appliqué à faire et dont il semble que l'on prenne le contre pied. Et le schéma se répète sur tout sujet, à tel point qu'on ne sait plus qui croire ni où tourner la tête : par exemple ces pensions de reversion, que l'un supprime, que l'autre conserve, qu'un troisième propose de trier avant de résoudre les problèmes au coup par coup... Autant de sujets, autant d'occasions d'irritation dans la France d'en bas, car c 'est elle qui est ciblée : voilà des siècles qu'on la tient en lisière, qu'on la surcharge, qu'on la trait, mais puisqu'elle tient le coup depuis des millénaires, pourquoi changer quoi que ce soit à ce qui fonctionne si allègrement depuis si longtemps? Il y a des traditions sociales à pieusement respecter.

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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 10:59

          Par moments je prends conscience d'une plénitude qui s'est infiltrée en moi à partir d'un ailleurs proche ou lointain difficile à cerner - peut-être ces trois flocons ronds et blancs qui décorent un ciel autrement d'un bleu parfait, peut-être cette lumière pas encore écrasante qui pose des reflets aveuglants sur les toits, peut-être la délicatesse de ce tout début d'été qui a fait jaillir les phlox en brassées toutes droites et bariolées. (je crois qu'enfin je vais en avoir un bleu, mes belins-belines, non pas le bleui de Delft que je préfèrerais mais du moins ce Royal Navy Blue avec ses quatre têtes en boules d'hortensia - comme quoi il suffsait seulement d'être patient, mais trois ou quatre ans c'est long tout de même...). Sans doute aussi la ruée des abeilles sur mes trois touffes de lavande, gorgez-vous mes petites il va bien falloir que le miel de Dijon s'impose dans ce centre de la gastronomie qui va voir rappliquer les foules de tous les coins du monde! Bref l'heure matinale s'ouvre à la douceur de la contemplation. Même les salicaires, plantées audacieusement dans un coin de mon jardin qui ne saurait en rien rappeler les bords de l'Orbise où les salicaires violines jouxtaient les lysimaques d'un jaune éclatant (oh ces bouquets de septembre dans ces ^porce- laines blanches sur lesquelles j'ai mis jalousement le grappin, afin de recréer la magie de la saison d'aussi près que possible) oui, même les salicaires qui manquent d'humidité sont cette année colorées comme elles le doivent...C'est tout un ensemble qui me baigne dans les plis de la mémoire en plus du ruissellement solaire en direct...

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27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 17:12

          Je viens de faire une ultime visite au centre commercial qui fermera ses portes dimanche, histoire de voir ce que ressemblent les lieux et s'il règne sur l'ensemble un climat de panique. Je me demande pourquoi cela se produirait, d'ailleurs : personne n'a l'impression d'être sur un bateau en train de couler, Mais l'impression de deuil est là : les produits sont regroupés - toujours selon la logique mais parfois il faut  faire travailler ses méninges - de manière à laisser des gondoles encore pleines et s'offrant à la vente. Cela donne à cette activité commerciale un pauvre air regrigné, comme si tout était emballé bien coincé dans un camion de vente ambulante où à la rigueur on pourrait vous proposer, et avec de la chance, des choses que vous recherchez mais ni dans la couleur ni dans la taille. Tout reste impeccablement propre, ce qui constitue un réconfort rétrospectif. Mais tout le monde évite d'emprunter les travées où ne subsistent que des rangées d'étagères vides; Un hôpital ou un cimetière, entre les deux associations d'idées on a le choix, aussi peu engageantes l'une que l'autre. Le pire, c'est de penser qu'après un mois de fermeture, le centre commercial reprendra, sous une nouvelle étiquette et sans doute après avoir tout démoli puis reconstruit à l'intérieur, afin de proposer aux clients du lieu les mêmes produits, tout juste un peu plus cher parce que c 'est la mode en Macronie.

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26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 10:00

          La réorganisation d'ensemble, la reconstruction presque de zéro à partir des ruines ou des meurtrissures en profondeur, ç'avait été l'oeuvre pie du Conseil national de la Résistance, en 45, avec une participation exemplaire de la gauche et de la droite, des syndicats et des divers partis en consensus plein d'énergie. Inutile de chercher d'où viendrait par la suite le flamboiement des Trente glorieuses : tout simplement la synergie et la justesse d'appréciation des besoins avaient conduit à ce résultat qui suscitait l'envie des autres nations d'Europe. Dès l'entrée dans les années 80 ça branlait dans le manche, il y avait déjà de ces passe-droits qui s'installaient, les grosses fortunes, rassérénées par l'équité des décisions du CNR, recommençaient à relever la tête et à susurrer leurs conseils maléfiques dans l'oreille des décideurs. On n'a paas vraiment vu tout de suite que ça se fissurait : les dommages étaient souterrains,  menaçants pour les années à venir, c'était trop tard quand cela devint patent. Mais alors tout le monde prit conscience qu'on avait commencé à démolir ce qui avait construit notre force. Les attaques se multiplièrent contre la Sécu, les syndicats, les garanties du travail, les services publics - les villages virent disparaître leur gare, leur poste, leur point médical, leur école. Le maître mot de restructuration sema la débandade parmi les équipes d'ouvriers et de salariés qu'on envoya paître par centaines, voire par milliers, ou qu'on expédiait au loin sous le prétexte de leur conserver un emploi en ces temps devenus difficiles. Et le règne des banques s'instaura, indéboulonnable par la suite, souvent au contraire l'objet de tous les chouchoutages du gouvernement quel qu'il soit Et celui que nous nous sommes infligé (j'en perds le sommeil pour ma part) fait cela tout gaiement, sans même s'excuser. Ils ont tout détruit, me dit un correspondant. Ils veulent notre peau, gémit un autre. On se débat dans l'abjection,  ça devient irrespirable,  gronde un troisième. Ah! mes belins-belines, moi qui voulais vous offrir un petit conte tout jovial ce matin, je crois bien que c'est raté, et dans les grandes largeurs.       

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25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 13:20

          Troisième opuscule de ce lundi laborieux : après deux blogs copieux tâchant de regagner le temps perdu, je peux enfin, mes belins-belines, me consacrer à autre chose que du rattrapage. Et j'y tiens, car je souhaiterais élargir la vision qu'on peut avoir des décision royales : leur structure de base est unique. Vous vous étonnez sans doute, puisqu'il y a déjà eu tant de décrets-lois et d'ordonnances  qui s'ébouriffent dans tous les azimuts  - mais si, je vous l'assure, il n'y a qu'un seul mécanisme à la base de toutes les directives qui nous ont été imposées depuis un an. Quelles qu'elles soient et sur quelque objet qu'elles portent, c'est le même schéma, et vous pourrez le vérifier à propos de n'importe quelle décision. IL y a d'abord (sans doute après entretien entre Bobonne et son jeune époux) le choix d'un élément à raboter, disons par exemple les pensions de reversios. Elles n'ont l'air de rien, elles accompagnent les pensions à titre principal, elles n'ont rien pour se faire remarquer. Sauf que... c'est du pèze à grapiller et que les protestataires seront impuissants à traduire leur fureur, ils vont juste gémir et se plaindre avec leurs vieilles voix cassées,, un petit discours ironique les renvoie à la trappe, ni vu ni connu affaire classée, on peut passer à autre chose. Donc on nie carrément que l'époux prévoyant ait payé toute sa vie un lourd supplément adin qu'à sa mort  son épouse puisse encore bénéficier de cette attention de partage. On fait comme si c'était un supplément non justifiable, donc que l'Etat peut ratiboiser avc sérénité, on feint de dévoluer aux membres soutenus d'une catégorie hyper super sise au sommet cete manne laquelle lui donne  droit  l'inutilité, voire la nocivité de cette pension de reversion, on impose à l'assemblée des godillots d'en voter la suppression, on a contacté les protestataires en leur montrant la beauté du sacrifice dans l'intérêt des autres, pour la réputtion de l'héroïsme national, pour la marche en avant et le pays en marche ; voilà de quoi bâillonner les rouspétances. Dès lors on claironne qu'après consultations et délibérations et compte tenu des remarques l'affaire est entendue : la nation est unanime, elle l'a montré par son plein accord lors des consultations. Affaire dans le sac! L'essentiel est de démontrer par la novlangue que tout le monde ext d'accord et que les vaches sont bien gardées.

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