Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 août 2018 5 10 /08 /août /2018 11:02

          "Monsieur danse",    titrait je crois un film de ces dernières années qui montrait la passion de Louis XIV pour le seul sport alors à sa disposition. Le choix est désormais infiniment plus varié pour le monarque en place : Monsieur nage (il préfère encore remplacer la foule par la piscine, il a une belle piscine toute neuve, c'est bien la saison d'en profiter), Monsieur fait la sieste (une toute petite sieste, juste pour ne pas en perdre le goût : Monsieur n'est pas un dormeur, il envoie des messages à tout le monde et son père à toutes les heures de la nuit, dit-on couramment), Monsieur lit (mais les titres de ses lectures restent secrets ; romans d'aventures? historiques? sentimentaux mais ça m'étonnerait? satiriques? futuristes?) ou lit-il la presse (pour une fois qu'il pourrait le faire à tête reposée, deux semaines de suite : je suis sûre qu'il lit "Le Canard enchaîné" pour deviner ce qui va lui tomber sur les bretelles ou sur les bretelles de son entourage dès le seuil de la rentrée et pour se préparer à une reprise de la canicule au plus haut niveau politique). Ou regarde-t-il la télévision, écran partagé en deux, dans le bas les commentateurs discutent mais on ne les entend pas, dans la partie du haut on passe Monsieur en boucle, il peut ainsi s'examiner, corriger un défaut d'attitude, ajouter un geste par-ci, un bisou par-là, de quoi sans cesse améliorer son  image,?. C'est à ça que servent les vacances pour les cadres supérieurs, à se refaire une allure pour en mettre plein la vue dès le premier contact.

Partager cet article
Repost0
9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 16:57

          Depuis le début de la Grande Guerre (j'emploie les majuscules par respect pour les poilus qui y sont restés, et non par révérence pour le phénomène  comme certains le ressentent viscéralement) on pouvait s'attendre à des célébrations multiples, toutes douloureuses même lorsqu'il s'agissait de victoires, et que le représentant d'alors du pays devait officiellement et en quelque sorte pieusement présider - ce qui fut dûment accompli  entre 14 et 18 de notre âge, et ce fut peut-être même le plus clair des occupations de notre dernier patron. En 18 il restait encore quelques sommets émergeant de la grande tuerie carnassière, une fois dépassés un ou deux rappels des hauts faits de 39-45 où les instances internationales se trouvaient conviées pour mentionner l'événement  (on tordait même du nez à la présence de la Russie alors que la bataille de Stalingrad avait sonné le glas des armées allemandes). Eh bien, surprise! Probablement tout concentré sur la célébration de l'Armistice du 11 novembre à venir, notre patron actuel a décidé de se ménager, de ne faire donner sa fanfare personnelle qu'au compte-gouttes, puisqu'on l'accusait parfois de trop se montrer sinon de trop se faire entendre. Qu'avait-il dit à Teresa May au bord de la piscine (je les vois mal tous les quatre se livrer à une inauguration en catimini : la politique avait voix sur le sport). Sur cette lancée, donc, avait-il présenté un billet d'excuse pour la cérémonie d'Amiens? L'avait-il oubliée? Sournoisement, s'était-elle bien gardée de lui préciser qu'en quittant Brégançon elle irait célébrer cette décisive victoire en lui laissant la possibilité de manquer le coche? En tout cas, la cathédrale d'Amiens n'avait avant-hier, pour honorer l'invitation britannique, qu'une ministre des armées agrafée après une fouille fébrile des ressources gouvernementales : premier ministre, l'Intérieuir, le  chef de l'Assemblée, le chef du Sénat, pfffuuuiiittt! tous envolés. La pauvre Florence Parly arrivée essoufflée et sans bagage a fait piètre figure.... La Grande-Bretagne, qui ne sait déjà plus quoi faire de soa Brexit, va certainement nous garder  un chien de sa chienne de notre manque de courtoisie.historique.

Partager cet article
Repost0
9 août 2018 4 09 /08 /août /2018 13:01

          Depuis le début de la Grande Guerre (j'emploie les majuscules par respect pour les poilus qui y sont restés, et non par révérence pour le phénomène  comme certains le ressentent viscéralement) on pouvait s'attendre à des célébrations multiples, toutes douloureuses même lorsqu'il s'agissait de victoires, et que le représentant d'alors du pays devait officiellement et en quelque sorte pieusement présider - ce qui fut dûment accompli  entre 14 et 18 de notre âge, et ce fut peut-être même le plus clair des occupations de notre dernier patron. En 18 il restait encore quelques sommets émergeant de la grande tuerie carnassière, une fois dépassés un ou deux rappels des hauts faits de 39-45 où les instances internationales se trouvaient conviées pour mentionner l'événement  (on tordait même du nez à la présence de la Russie alors que la bataille de Stalingrad avait sonné le glas des armées allemandes). Eh bien, surprise! Probablement tout concentré sur la célébration de l'Armistice du 11 novembre à venir, notre patron actuel a décidé de se ménager, de ne faire donner sa fanfare personnelle qu'au compte-gouttes, puisqu'on l'accusait parfois de trop se montrer sinon de trop se faire entendre. Qu'avait-il dit à Teresa May au bord de la piscine (je les vois mal tous les quatre se livrer à une inauguration en catimini : la politique avait voix sur le sport). Sur cette lancée, donc, avait-il présenté un billet d'excuse pour la cérémonie d'Amiens? L'avait-il oubliée? Sournoisement, s'était-elle bien gardée de lui préciser qu'en quittant Brégançon elle irait célébrer cette décisive victoire en lui laissant la possibilité de manquer le coche? En tout cas, la cathédrale d'Amiens n'avait avant-hier, pour honorer l'invitation britannique, qu'une ministre des armées agrafée après une fouille fébrile des ressources gouvernementales : premier ministre, l'Intérieuir, le  chef de l'Assemblée, le chef du Sénat, pfffuuuiiittt! tous envolés. La pauvre Florence Parly arrivée essoufflée et sans bagage a fait piètre figure.... La Grande-Bretagne, qui ne sait déjà plus quoi faire de soa Brexit, va certainement nous garder  un chien de sa chienne de notre manque de courtoisie.historique.

Partager cet article
Repost0
8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 12:47

            C'est comme si on se lançait avec vigueur dans le grand nettoyage de printemps, où l'on fait la chasse aux toiles d'araignées, où on secoue les rideaux,  cire les meubles à la cire d'abeille pour leur redonner un petit coup de jeune, relève les persiennes, claque les volets avec une espèce de triomphe contre les murs, époussette les cadres, tapote les coussin pour leur redonner une allure moins avachie, descend à la cave les chaufferettes et les chancelières,  lave les vitres à grande eau, fait briller les cuivres. Ce n'est pourtant pas que nous approchions des fraîcheurs de printemps : au contraire, on se dirige plutôt , et carrément, vers les  brumes de septembre et ses vergers pleins de guêpes Et pourtant à peine la température s'est-elle mise en devoir de baisser, voire seulement d'amorcer une timide baisse, que le branle-bas se déclenche , aussi énergique et vengeur qu'aux alentours de mars et des premières jonquillles. Il s'agit de faire sortir des murs la chaleur sournoisement infiltrée, de prodiguer la lumière dans les pièces trop longtemps condamnées à l'enfermement cellulaire, d'organiser les courants d'air fussent-ils violents,  avec portes qui claquent et toutes ouvertures se contrariant    

 avec gaîté  - et les chats qui reprennent possession des fauteuils et des coussins comme si on les avait douloureusement punis. On ne recourt pas encore au gaz pour le repas de midi, mais peut-être sur le soir se remettra-t-on à faire une béchamel ou une sauce  à la crème, un plat chaud glissé modestement parmi les salades où l'huile d'olive a salutairement donné de la voix. Pour un peu, on passerait déjà la revue des petites laines : après avoir rôti comme on l'a fait, on va sans doute craindre le premier jour de pluiie.

Partager cet article
Repost0
7 août 2018 2 07 /08 /août /2018 18:54

          Avec une souriante bonhomie qui s'apparente presque à de la bien- veillance, la ministre pas encore partie en vacances montre au pays son souci de l'humain : elle a fait passer des messages dont tout le monde a tiré profit, elle a visité des endroits étouffants en montrant comment il conviendrait de les traiter, elle a prêché partout la bonne parole et tout cela avait l'air sincère/ Scénario bien mis au point ou vrai sens du devoir, elle participe vaillamment à la canicule pour en combattre les effets nocifs. Elle n'a même pas l'air de souffrir de la chaleur, pour un peu la voir aller partout paisiblement vous boosterait. En tout cas, aux pires heures de l'après-midi, on ne peut rien faire : en tenue d'Eve ou d'Adam, dans la pénombre d'un appartement où l'on se déplace à tâtons, que pourrait-on bien faire en dehors de la sieste? On ne peut pas lire, on ne peut pas écrire, on attend la pleine nuit pour pouvoir allumer les lampes  sans ridicule afin de trier son courrier/. on peut seulement s'installer en face de la télé, et quel plaisir lorsqu'on vous présente avec insistance le marais poitevin, ses eaux fraîiches, ses ombrages (c'est d'ailleurs une coïncidence, car ces images du marais poitevin vous les avez déjà vu traîner cent fois, ça n'est pas un,e touchante attention des programmes, ça se trouve comme çà, c'est tout. Vous enviez les bambin nus sur les places de ville à jets d'eau multiples, vous enviez toutes ces guibolles alignées qui trempent dans l'eau jusqu'u genou, mais tout de même pour ma part les moins trente-huit degrés de l'Arctique où six ou sept timbrés couverts de gloire font cent cinquante kilomètres sur des sols de glace d'une malignité raffinée pour atteindre le pôle en traînant derrière eux leurs cent kilos de bagages arrimés sur un traîneau. Ce n'est pas que je craigne pour la vie ou l'intégrité corporelle de son altesse royale Harry inclus dans l'équipe, mais ma température s'emballe lorsque je vois ces doux dingues s"exposer aux gelures, à la nécrose des chairs à  vif voire à la mort : n'auraient-ils pas d'autres moyens de servir l'humanité? Seul mon ventilateur lancé à fond sera capable de faire baisser la fièvre de mon indignation. Mais sans doute y aura-t-il des foules pour les acclamer, aussi ferais-je peut-être mieux de changer de sujet.

Partager cet article
Repost0
6 août 2018 1 06 /08 /août /2018 09:19

          Je suis avec passion le développement de l'intelligence de mon Maxence, le tigré si superbement marbré de blanc, de fauve  et de noir tirant sur le roux, dont la corpulence et l'allure d'empereur ont suscité le respect, voire la révérence  dès son arrivée chez moi - et pourtant il n'avait pas alors l'embonpoint qu'il a pris. Je ne l'ai jamais vu griffer ni donner un coup de dent : il lui suffit de se montrer, et la haie se forme, on s'écarte devant lui. Il est le premier sur le tabouret de la cuisine où je sers les repas de mes mains. Il a longtemps occupé ce poste comme s'il allait de soi, jusqu'au jour où, le tabouret insolitement occupé par une minette effrontée, il dut se contenter d'attendre sa pitance parmi la plèbe (qui a d'ailleurs le menu des cuisines impériales). Il me regarde avec insistance : je lui présente mes excuses pour la manière dont les choses se passent  et ajoute à sa pitance deux pincées de boeuf haché. Il enregistre la compensation avec une amorce de sourire en coin. Le lendemain, il prend sa place parmi la plèbe, exactement à la place de la veille et me fixe : "Y a bien un p'tit bonus si on renonce aux privilèges?" Mais ouii mais oui mon gars, j'aime qu'on ait les idées larges. .. Et je sers le bonus. Plusieurs jours se passent ainsi, puis un matin où le trône est manifestement libre, Maxence s'y réinstalle et me regarde. "Une fois les bonnes habitudes prises, ne convient-il pas de les garder?"Tu as encore raison, mon gars : je vais illico transférer ton p'tit  bonus sur les lieux de ta résidence impériale reconquise. Je détaille le menu : soucoupe de pâtée + couvercle à moutarde de  bifteck haché + les deux pincées supplémentaires, à part. Maxence engloutit la pâtée, fait disparaître la viande ave distinction, regarde le p'tit bonus, bâîlle, me regarde, feint de se croquer une puce, me regarde, mange une pincée de viande avec délicatesse, me regarde, bâille de nouveau puis, comme s'il soupirait pour montrer le poids des affaires d'Etat, attrape la dernière pincée de viande avec la langue, la déguste  avec grâce (c'est la meilleure du lot) en clignant des yeux pour signaler sa jouissance. Par courtoisie il ne quitte pas le tabouret comme d'habitude, l'ultime bouchée avalée: il reste avec décence le temps d'un échange de regards, merci pour tout, c'est bien que tu reconnaisses le, côté philosophe de ma nature. saute à terre et s'éloigne de son pas d'empereur qui vient de signer un nouveau contrat.

Partager cet article
Repost0
4 août 2018 6 04 /08 /août /2018 09:40

          Ah! les nuits d'août... Dans mon enfance (c'était avant la  guerre, mais pas la guerre de Cent Ans tout de même), on attendait avec impatience le 10 et le 11 parce que c'étaient les nuits d'observation du ciel :  la voie lactée bien plus blanche que d'habitude, et surtout les éventuelles pluies d'étoiles filantes - on était déjà bien content si on en voyait trois ou quatre. J'ai entendu dire que ce guet aux astres nocturnes commence déjà aujourd'hui : d'abord la population de maintenant ne sait plus attendre, ensuite les savants ont bien dû trouver le moyen de mettre les phénomènes célestes rares à la disposition plus facile des curieux De mon temps,;comme disent les vieux, nous prenions les choses comme elles venaient; le ciel était bien plus clair, nous nous contentions de ce qui nous était offert, c'était le rendez-vous familial avec l'au-delà que nous n'aurions voulu manquer pour rien au monde. Mais personne ne parle de la nuit du 4 août... Elle est pourtant fixée dans ma mémoire comme  le 20 septembre de Valmy ou le 8 mai 45... L'abolition des privilèges, deux mots difficiles à retenir pour le CE 2 où l'enfance se frottait à l'Histoire.  Le Tiers-Etat, bien sûr, qui proposait la mesure, mais tout autalnt le Clergé ou la Noblesse qui en congrès renonçaient à leurs privilèges, dîme taille corvée fermages...  dans un bel élan enthousiaste ou raisonné qui sacrait la fraternité et le respect de l'autre comme la première base de la république en train de se construire. Et que le duc de La Rochefoucault,  protecteur de l'abbaye de Cluny dont il tirait de considérables revenus,  ait été un  des apôtres les plus pénétrés de cette renonciation aux abus de pouvoir, m'a toujours paru une  occasion de réflexion un peu sceptique  sur la bonne volonté des "haves" à alléger le fardeau des "havenots" -  et ce n'est pas l'exemple des comportements sociaux des contemporains pleins aux as qui pourrait atténuer ce pessimisme.

Partager cet article
Repost0
3 août 2018 5 03 /08 /août /2018 11:30

          En vérité, je ne me vois guère commencer une série d'observations littéraires ou culturelles tant que mon éventuel troupeau est égaillé de par le monde. En temps normal c'est-à-dire en dehors des mouvements de transhumance qui secouent l'Hexagone en tout sens, chacun parfaitement persuadé que les autres devraient se déplacer à d'autres moments que lui pour rendre les choses plus faciles, je peux toujours m'imaginer que des foules silencieuses et appliquées, heureuses d'avoir trouvé sur le Web une officine où l'on s'occupe avec sérieux du niveau culturel moyen et propose de le relever par l'entretien et l'exercice,  se sont d'elles-mêmes fidélisées parce qu'elles se sont trouvées sous une espèce de charme qui mettait l'accent sur leurs déficiences et les incitait à adopter quelques règles efficaces pour améliorer cet état de choses. Naturellement, cette fidélisation volontaire implique de la discipline, de l'humilité, de la persévérance, et même de la bonne humeur lorsque les sarcasmes correcteurs appuyent précisément là où ça fait mal. Moyennant quoi, au fil du temps, les commentaires sur l'actualité ou la littérature constituent pour  chacun une base de réflexion, voire de raisonnement permettant d'arriver à un jugement personnel  -  ce qui devrait être le but recherché. Pas question  de susciter une fallacieuse unanimité derrière des considérations où vibrent la pitié,  l'attendrissement, l'indignation ou la dérision : chacun doit avoir son potentiel de défense qui lui permette d'examiner en toute conscience les propositions offertes avant de se déterminer, peut-être en total désaccord, pourquoi pas?.

Partager cet article
Repost0
2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 15:21

                    Tous les jours on nous annonce qu'on va encore gagner un ou deux degrés; quelqu'un qui saurait compter doit bien savoir où nous en sommes et si les responsables de la com météo ne se trompent pas dans leurs calculs. Moi les chiffres ne me disent rien passé cinquante, surtout repérables sous forme d'un billet d'un beige douteux prétendument doré. Alors vous savez, quand on nous annonce des chiffres hallucinants que les uns gagnent, que d'autres volent ou cachent, que les aménagements du territoire nous coûtent ou que nous en tant que peuple, disons, et pas à titre individuel bien sûr, devons depuis des décennies à chépaqui (la banque? et laquelle? l'Europe?  qui donc nous aurait fait confiance au point de laisser s'accumuler les sommes et les centimes jusqu'à ce que ça devienne du dollar et même du milliard de dollars?) _ oui, quand on espère nous abrutir sous le poids de pareille quantité de numéraire, moi ça ne me fait plus ni chaud ni froid,  c'est comme si on me donnait un résultat sportif au foot,  des chiffres avec des zéros ça ne me dit rien non plus. C'est tout juste si je me rappelle que VAT 69 c'était pas le numéro de téléphone du Pape parce qu'alors je préférais le bourbon... Tous ces chiffres ça glisse, ça passe, les uns jonglent avec, les autres croient vous frapper de stupeur, mais ça n'atteint pas tout le monde. Il y a belle lurette que je ne crois pas en leur météo :  je suis bien sûre que s'ils ne nous bassinaient pas autant avec leur canicule, les choses seraient depuis longtemps rentrées dans l'ordre.

 

Partager cet article
Repost0
1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 15:03

          Vous connaissez mes scrupules, mes belins-belines : le blog de samedi non envoyé vers vous par flemme (et aussi par manque de conviction  : qui un samedi de départs en vacances allait chercher à profiter des enseignements de mon blog?  D'autant qu'en fin de semaine il n'est jamais d'une teneur remarquable, à cause d'ailleurs de l'égaillement de toutes les oreilles de bonne volonté qui au lieu d'être studieusement scotchées à leur écran   -  vous les voyez, ces oreilles scotchées à leur écran? -  se sont disséminées le week-end travers l'Hexagone en un éparpillement de l'attention fort dommageable pour les progrès collectifs  - vous pourriez aussi tenter de vous représenter cet éparpillement d'école buissonnière, mais ce sera malaisé) -  donc, mon blog de samedi coupablement resté dans les tiroirs de mes neurones vous a été dédié dès dimanche en remplacement sans contrarier le compte de mes pages. Dès avant-hier lundi,  je tentai en vain de le retrouver afin de ne rien laisser derrière moi qui clochât (qui clochât, mais oui!) - eh!bien devinez : depuis cet instant je le cherche dans mes documents! Sous quel titre imprudent n'ai-je pas classé ce rejeton de raccroc, indocile de surcroît? Quand je le retrouverai (ce sera l'action du hasard, puisque mes raisonnements appliqués n'ont pu venir à bout du phénomène) je vous le ferai savoir à son de trompe.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lucette desvignes
  • Contact

Recherche

Liens