Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 17:39

         Je n'ai rien écrit hier. Je n'ai pas pu, je ne pouvais pas. Au fur et à mesure que je découvrais le déroulement du massacre - ces femmes, ces enfants dans leurs bras, ces vieillards,  touchés presque à bout portant par cette Tsahal le sourire aux lèvres, fonctionnant en machine à tuer comme les braves bourgeois du Ku Klux Klan se regroupant après le dîner pour aller pendre du nègre afin d' occuper leur soirée - j'étais si déchirée, si consternée que je ne pouvais sentir en moi rien d'autre que du désespoir. Comme ils le ressentent là-bas, ces Palestiniens qu'on martyrise et humilie de toutes les façons depuis l'abandon (décidé par d'indignes stratèges du découpage des mondes) d'une partie de leur territoire millénaire avec toutes ses racines aux mains rapaces de migrants arrivant de toute part et qui, au lieu de faire profil bas en gratitude, ont sur-le-champ révélé leur appétit de revanche en se trompant volontairement de destinataires : ils étaient pacifiques et désarmés, ces Palestiniens, on pouvait donc les occuper, les dépouiller, les priver de vie et de liberté,  d'eau et d'électricité,  de médicaments et de possibilités de survie sans qu'ils puissent protester autrement que par la résistance passive. Mais qu'avons-nous  fait depuis cette Nakba désastreuse qui a chassé ses forces vives en diaspora à travers le monde en leur refusant le droit au retour? Honte au reste du monde spectateur de cette infamie et qui laisse faire, en protestant ici et là faiblement et sans conviction!  L'ignoble Europe, la meurtrière Amérique qui met à feu et à sang les pays à qui elle prétend apprendre la démocratie - et la France, ô honte! la pleutre, la couarde, qui a peur du dragon israélien car elle a vu qu'il ne reconnaît aucune loi humaine et elle a peur de son fonctionnement de nazi. Qu'un état voyou puisse ainsi tenir tête au reste de la planète, c'est tellement monstrueux qu'on se demande si on n'est pas plongé dans le cauchemlar le plus ateroçce qui soit. Mais quand pourronsènous nous réveiller?

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 11:05

         Je n'ai rien écrit hier. Je n'ai pas pu, je ne pouvais pas. Au fur et à mesure que je découvrais le déroulement du massacre - ces femmes, ces enfants dans leurs bras, ces vieillards,  touchés presque à bout portant par cette Tsahal le sourire aux lèvres, fonctionnant en machine à tuer comme les braves bourgeois du Ku Klux Klan se regroupant après le dîner pour aller pendre du nègre afin d' occuper leur soirée - j'étais si déchirée, si consternée que je ne pouvais sentir en moi rien d'autre que du désespoir. Comme ils le ressentent là-bas, ces Palestiniens qu'on martyrise et humilie de toutes les façons depuis l'abandon (décidé par d'indignes stratèges du découpage des mondes) d'une partie de leur territoire millénaire avec toutes ses racines aux mains rapaces de migrants arrivant de toute part et qui, au lieu de faire profil bas en gratitude, ont sur-le-champ révélé leur appétit de revanche en se trompant volontairement de destinataires : ils étaient pacifiques et désarmés, ces Palestiniens, on pouvait donc les occuper, les dépouiller, les priver de vie et de liberté,  d'eau et d'électricité,  de médicaments et de possibilités de survie sans qu'ils puissent protester autrement que par la résistance passive. Mais qu'avons-nous  fait depuis cette Nakba désastreuse qui a chassé ses forces vives en diaspora à travers le monde en leur refusant le droit au retour? Honte au reste du monde spectateur de cette infamie et qui laisse faire, en protestant ici et là faiblement et sans conviction!  L'ignoble Europe, la meurtrière Amérique qui met à feu et à sang les pays à qui elle prétend apprendre la démocratie - et la France, ô honte! la pleutre, la couarde, qui a peur du dragon israélien car elle a vu qu'il ne reconnaît aucune loi humaine et elle a peur de son fonctionnement de nazi. Qu'un état voyou puisse ainsi tenir tête au reste de la planète, c'est tellement monstrueux qu'on se demande si on n'est pas plongé dans le cauchemar le plus atroce qui soit. Mais quand pourrons222220000000-nous nous réveiller?

Partager cet article
Repost0
17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 11:20

Décalé de mercredi  16 mai (incident technique)

 

         Je termine un roman d'un des principaux écrivains d'Israël, Avraham B. Yehoshua, La Figurante,  et, bien que se passant à Jérusalem, l'histoire évite toute allusion au conflit avec la Palestine. L'originalité du thème rend au début la lecture facile et prenante. Revenue pour trois mois dans sa ville natale, harpiste dans un orchestre néerlandais, Noga doit décider sa mère âgée à s'installer à l'essai dans une maison de retraite huppée de Tel-Aviv. Pour s'occuper, elle accepte de faire de la figuration dans un film en train d'être tourné par des Américains. Elle y rencontre son ex-mari, remarié mais toujours amoureux d'elle alors qu'il l'a quittée parce qu'elle refusait d'avoir des enfants. C'est là que commence le malaise : il veut qu'elle lui redonne l'enfant dont elle s'est fait avorter, il le prendra pour l'élever avec les siens. Cette idée insolite domine le roman beaucoup plus que l'intermède des emplois de figuration.  Noga la trouve aussi absurde que déplacée, surtout qu'elle a maintenant passé l'âge d'enfanter. Mais elle n'a pas non plus cessé d'aimer Ourya et ses fausses vacances dans l'appartement où elle est née, et où finalement sa mère va revenir vivre, sont une épreuve. Le sort de sa mère réglé, elle reprend son poste de harpiste pour jouer au Japon "La Mer" de Debussy qui offre une partition superbe à son instrument. On parle alors beaucoup de l'oeuvre qu'on peaufine à l'orchestre, et on revient avec insistance sur cette Mer qui au fond signifie La Mère -  cette clé (?) de l'oeuvre donne à Noga une inspiration étonnante et... (on croit mal lire) lui redonne des règles, arrêtées de longtemps. Le lecteur n'a plus qu'à conclure qu'après ce sommet d'interprétation elle pourra revenir à Jérusalem, donner à l'ex-mari l'enfant qu'il désire et qu'il élèvera avec les siens, tandis qu'elle pourra, pourquoi pas? être prise à l'orchestre national israélien ... On reste abasourdi des enchaînements sociologiques qui mènent à pareille conclusion (d'ailleurs laissée prudemment aux bons soins du lecteur) et plus encore par cette espèce de consensus qui cessera de blâmer le comportement de Noga si elle rentre dans le rang de la maternité. Je ne peux m'empêcher d'être sarcastique devant cette conclusion à laquelle on est mené tout droit mine de rien. Si l'on en croit la tonalité du roman, Israël n'est pas encore prêt pour adopter la loi Weil.

Partager cet article
Repost0
17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 10:56

         J''enrage! J'ai déjà dû traverser cinq jours pleins sans télévision, et hier les techniciens de SFR qui devaient remettre tout le système d'aplomb ont non seulement constaté que le décodeur devait être changé (ce qu'à la rigueur ils auraient pu faire, car ils en avait un dans leur stock) mais encore enlevé la boîte noire déficiente, qu'ils ne remplaceront qu'après en avoir reçu un exemplaire, d'ici trois à quatre jours. Je leur ai demandé s'ils allaient bien déduire de ma redevance mensuelle la grande semaine d'inaction de mon petit écran, mais ils ne sont pas comptables; ils ne sont que techniciens... Pendant tout ce temps, j'ai été privée de contacts avec le reste du monde, et certes j'ai employé tout ce temps regagné à les lectures prolongées des heures durant - une jouissance rare à ce degré et qui m'a fait un bien mental énorme. Mais en même temps;  dirait M.Macron, je n'ai rien su de ce qui se passait, et je suis bouleversée d'apprendre hier soir les incidents de l'ambassade américaine illégalement installée en grande pompe à Jérusalem afin de pavoiser aux yeux du monde que la capitale d'Israël était désormais là où depuis si longtemps, au cours de menées sournoises de toute nature, Nethanyaou  feignait lourdement de la situer. On pouvait à juste titre craindre des échauffourées à l'occasion de cette provocation indécente que la politique de Trump vis-à-vis de la Palestine a confortée et soutenue. Cinquante morts, plus de cent blessés... N'y aurait-il que quelques victimes que le problème serait le même : l'outrage aux Palestiniens, l'annonce en quelque sorte factuelle qu'ils vont disparaître et que le monde restera spectateur sans bouger le petit doigt. Je ne suis même pas sûre, sans le secours de la boîte noire, que ce blog va pouvoir vous atteindre. Je vous promets de consacrer à la chose toute ma fougue et mon désespoir ; je souffre avec la Palestine depuis près de soixante ans, ce n'est pas maintenant que je vais les abandonner.

Partager cet article
Repost0
15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 09:55

         On n'arrête pas le progrès! Jamais il n'y a tant eu de chercheurs dans tous les azimuts,  le cancer, l'énergie atomique, la diététique, la robotique, l'exploitation des vaches jusqu'à la dernière goutte de vie (vous avez vu  à quoi on réduit celles qui donnent le parmesan? Avis aux amateurs), l'utilisation pour le jambon de Parme des chairs porcines déjà faisandées ou malades (ça c'est la recherche contre le gâchis : pas un gramme des porcs impropres à la consommation n 'est laissé de côté),  l'industrie pharmaceutique ... bref toujours plus, toujours plus vite, toujours moins cher comme prix de revient. Et dans le secteur  non officiel, et dans quelque direction que soit, il n'y a plus de limite - ni de borne, ajouterait Monsieur .Fenouillard qui aime la précision. Et cette précipitation à profiter de tout entraîne d'étonnantes conséquences. Par exemple, au rayon des escargots (en Bourgogne, on a le droit d'en parler) : non seulement les cueillettes se font en grandes dimensions (et, aux régions frontalières, avec aigres contestations contre les Helvètes qui ont chez eux l'interdiction de les ramasser et qui viennent sur le territoire français, mais oui! dévaster nos cheptels de mollusques), mais en outre on a découvert le caviar d'escargot et il faut aussi prévoir cet approvisionnement-là du marché. Mais la recherche médicale rattrape l'agro-alimentaire : ne vient-on pas de découvrir que la bave d'escargot était le remède phare contre l'arthrose? Je ne vois ps très bien sous quelle forme cet onguent peut être administré, mais on peut rester perplexe devant les directions prises par certains laboratoires.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 18:11

         Les fraises d'Espagne sont ce matin à 2,39 la barquette. Deux avantages à cette provenance : c'étaient les toutes premières à arriver sur le marché et, vu leur absence de parfum, elles pourraient aisément lremplacer es navets autour d'un canard (pour ma part je les fais cuire quelques minutes dans un bon vin rouge à la cannelle avec de la cassonade, cela fait une soupe glacée à servir en dessert, excellente  à cause de tout ce qu'on y a ajouté). La production française avec ses petits drapeaux discrets sur l'emballage se diversifie abondamment, quatre producteurs s'offrant à 3,69 ou 3,99, une autre marque plafonnant à 5,99. J'ai tout goûté (le consommateur doit se renseigner par lui-même s'il n'y a pas d'autre solution) : la barquette à 5,99 contient des vraies fraises, qui sentent la fraise au nez et sous la dent, sans besoin d'ajouter de la crème et du sucre. Les autres justifient leur prix  comme elles l'ont toujours fait au regard des fraises espagnoles, mais on peut se demander si leur hâte à rattraper ces ibériques n'a pas entraîné pour avancer la récolte les procédés mêmes d'au-delà des Pyrénées :      mûrissage à l'électricité, engrais pour les forcer,  absence de contact avec le sol     - toutes conditions de culture qui aboutissent partout à la même privation de goût ou de parfum.  Sur la même lancée, on peut se demander pourquoi et comment le prix (carrément rédhibitoire) des plus chères a, pu arriver à une justification évidente :  y a-t-il une manière de cultiver les fraises pour la fourniture des marchés de masse qui leur conserve leurs qualités et dont le secret se garde jalousement en Dordogne?

Partager cet article
Repost0
11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 09:16

         Quand tout est mesuré pesé soupesé, il appert que la seule chose qui appartienne en propre à l'individu et demeure essentiellement sienne est sa mort.

Sa naissance a dépendu de ses deux géniteurs, et il a pu le déplorer, en même temps qu'eux pouvaient éventuellement regretter de l'avoir mis au monde. Le cours de sa vie ensuite était modelé par toutes les influences positives ou négatives subies, école,  religion, famille, métier, études, collègues, rencontres, difficultés et succès, certains éléments découlant de son attitude dans l'existence, d'autres totalement extérieurs et arrivant d'ailleurs pour dessiner son  itinéraire  social ou sentimental. Qu'il soit ballotté par des courants indépendants de sa volonté ou qu'il trace son sillon tel un soc de charrue, il arrive en fin de parcours avec des biens qu'il ne peut emporter, car ils ne sont pas attachés à  lui à perpétuelle demeure, qu'il les ait gagnés à l'honnête sueur de son front ou au terme de sinueuses magouilles malpropres. Sa femme,  ses enfants ont-ils toujours été bien à lui? Et de toute façon eux aussi le quittent au seuil de la grande porte. Sa souffrance est certes bien à lui, mais elle peut se partager,  de même que peut être apaisée son angoisse devant l'irrémédiable qui s'approche. Mais personne ne peut le remplacer pour le grand saut : impossible de déléguer sa fonction comme il a pu le faire au cours de ses activités. Le tête-à-tête est à son nom, porté sur l'invitation si la mort y met les formes, ou imposé brutalement comme une convocation en justice si elle s'impatiente et précipite ses rythmes. Personne ne peut l'accompagner pour ce rendez-vous secret : à sa naissance il arrivait comme en surnombre, ici il va laisser un vide,  comme s'il s'esquivait par la déchirure d'une tenture vivante immédiatement remise en place. Aussi bien tout ce qui se rapportait à la première personne perd-il son sens,  corps mains regard voix coeur esprit - seule flotte encore pour quelques instants la terrible formule de Shakespeare, Sans eyes Sans ears Sans  teeth Sans everything.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 10:58

         Quand j'entends dire et répéter "Je fais toujours ce que j'ai promis de faire", surtout si la déclaration émane d'un haut perché sur l'échelle du commandement, je ne peux m'empêcher d'entendre la voix chevrotante d'un noble vieillard indigne qui déclarait à qui voulait l'entendre "Je tiens mes promesses, même celles des autres" (ce qui, en fin d'analyse, était bien la formule de tous les dangers). Pour ce qui est du cas présent, inutile de s'engager pour les engagements d'autrui : respecter sa propre parole est largement suffisant. Car il y en a eu, de ces promesses! Tellement euphoriques que tout le monde était amené à acquiescer, le vaporeux de l'imprécision supprimant toute vision réaliste du détail (d'où par la suite, en face d'une de ces promesses prétendument réalisées, on ne pouvait dire s'il s'agissait bien de la même chose). Et tellement abondantes, voire redondantes, que le prétendu respect de la parole pouvait fort bien englober des promesses jamais formulées, l'imprécision globale ne garantissant nulle paternité d'origine mais assénant fort indiscutablement la réalisation une fois patente. Ainsi on ne dit pas "J'ai décidé de supprimer les services publics", ni "j'ai décidé d'épuiser les retraités", ni "j'ai décidé d'exempter les riches de tout empêchement de danser en rond" - mais l'assertion proclamée "ce que je vous avais promis, je vous l'offre" ne rencontre pas de démenti valable : la trace orale antérieure de toutes ces réalisations pratiques nocives voire accablantes est impossible à retrouver, elle se cachait derrière des fioritures de rhétorique ou derrière un paravent escamotable, à la Japonaise.

Partager cet article
Repost0
7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 09:24

         Je n'étais pas bien haute (c'était avant la  seconde guerre mondiale) mais déjà tordue de cinéma lorsque j'avais découvert la honte des remakes façon  studios bas de gamme de Hollywood - le genre Toura déesse de la jungle à partir de Hula fille de la brousse, qui permettait le réemploi presque total de la pellicule déjà tournée, même scénario mêmes acteurs - seul changement : les touristes dévorés l'étaient par des caïmans et non plus par des lions ou des tigres La formule du remake peut heureusement relever d'une conception plus noble. Je viens de revoir Le Talentueux M. Ripley de Minghella qui montre, dit-on, que Plein ioleil n 'est pas insurpassable - et c'est vrai, si frappant qu'ait pu être le succès de Delon à peine sorti de l'adolescence en 1960. Minghella reprend le thème quarante ans plus tard, cela compte : il peut gommer l'air gourde de Marie Laforêt, exploiter les grandes idées ou les grandes images, approfondir les mobiles souterrains du héros devenu Matt Damon, autrement dit le pauvre type dévoré d'envie de sortir de soi-même pour devenir l'ami, le frère,  le rival, l'amant potentiel, toutes ces passions se résolvant dans le meurtre. Certes un deuxième meurtre va suivre, celui d'un enquêteur ami trop perspicace. Mais Minghella insiste sur l'évolution intérieure d'un héros qui adopte et assimile avec aisance deux individualités étrangement imbriquées l'une dans l'autre : au lieu de conclure sur la preuve du meurtre, donc le châtiment du meurtrier, il le fait échapper à la capture par la justice et subtilement l'amène à s'entendre  confirmer qu'il est devenu une personnalité de niveau supérieur. Pareil jugement sur ce personnage prouve que le thème chez Minghella est devenu  non pas l'intrigue policière (encore qu'elle soit remarquablement réalisée) mais surtout la facilité avec laquelle ce héros sorti de la ruelle se fabrique, se module, s'affirme dans la duplicité. Aussi bien était-ce une lecture parfaitement possible - la vraie, sans doute - qu'on pouvait avoir du roman de Patricia Highsmith ayant servi aux deux réalisateurs.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2018 7 06 /05 /mai /2018 12:28

         C'est sans doute ce caractère instable et bondissant du calendrier de mai qui m'inspire, mais j'ai laissé passer hier samedi sans rien vous dire, ô honte! Inutile de préciser avec quel empressement je rectifie le tir, oeuvrant pour vous un dimanche (et encore : un dimanche pris dans un pont).  J'ai remarqué que M. Macron dans son tour du monde express dont les images donnent à réfléchir (par exemple, celle où M. Trump l'entraîne dans la coulisse comme un petit toutou, ou lui brosse avec tendresse ses pellicules avant de l'embrasser goulûment en proclamant qu'il l'aime) ou à s'interroger : rentrera-t-il par avion de luxe japonais ou par avion militaire ? fera-t-il mieux que son premier ministre?) s'arrange pour nous bombarder d'une aimable surprise à chacun de ses déplacements; Par exemple la ponction sur les retraités, ou encore la suppression d'un impôt qui gênait les riches. A force il n'y aura bientôt plus que des mesures contre les pauvres à continuer d'égrener avec énergie : ce président des riches qui s'enorgueillit de réaliser tout ce qu'il avait dit (il a tant dit, et de manière tellement sibylline, que personne ne peut le dénoncer comme menteur, les bons pères lui ont appris une rhétorique imparable) n'a plus guère de cartes à abattre pour que personne n'en doute : il n'aime que la droite, la bonne droite des banques et des possédants, il l'a tout doucement amenée à régner, il continuera à écraser le peuple en proclamant avec arrogance qu'il le défend de toute son âme mais qu'on ne veut pas le voir...Ah! Bobonne avait parié sur le bon cheval, et depuis bien longtemps, même s'il l'avait un peu déçue en se faisant recaler deux fois pour l'entrée à Normale Sup.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de lucette desvignes
  • Contact

Recherche

Liens