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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 09:57

MEA CULPÄ IMMEDIAT : ligne 2 : lire brèches, (et non brèchesn) – ligne 6 : lire humilité (et non hulilité) – ligne 7 : lire suivait (et non suivoait)  ligne 4 du bas : lire bonds (et non bojds)   J’espère qu’il me sera beaucoup pardonné…

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25 avril 2017 2 25 /04 /avril /2017 09:07

Grande réunion des ténors de la droite dès le lendemain du vote : il s'agit de colmater les brèchesn de trouver un axe de rassemblement des débris épars. Peut-être aussi s'agit-il de passer un savon à Ulysse pour son entêtement et ses promesses de gagner en faisant gagner la France... Il a en tout cas reconnu sa responsabilité dans la défaite de son parti, sans hésiter, bien autrement que pour reconnaître ses entreprises diverses en dehors de la loi, mais cette hulilité tardive n'a sans doute pas adouci l'amertume de tous les siens - proches ou moins proches - à qui ses positions morales hérétiques étaient restées sur le coeur. On le suivaiot par devoir dans l'espoir qu'il vaincrait, mais il sera certainement moins suivi une fois défait, càd dès lors qu'il n'est plus question de pousser à la roue pour extraire le véhicule de son ornière, mais bien, purement et simplement, de construire un barrage où seront amalgamés les éléments les plus divers. Quant au banquier il voit déjà la chose faite.La bourse fait des bojds de joie, il est porté par une houle euphorique, il n'a pas assez de dents, même s'il a toutes les siennes, pour sourire à tout le monde et son père en même temps, et il lui faudrait comme à Brahma quatre têtes et quatre bras pour faire face à tout ce qu'il s'est mis sur les bretelles. Parce que tu vas t'amuser, jeune homme, tu vas t'amuser!

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 11:08

MEA CULPA IMMEDIAT : dernière ligne, dernier mot. Lire « mordant » et non  « mordan »- coquille très excusable mais à corriger sans délai par les blogueurs un peu scrupuleux…

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24 avril 2017 1 24 /04 /avril /2017 10:56

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Au réveil ce matin, il y a des gens qui sont déçus, d’autres qui sont encore hésitants, perplexes qu’ils sont d’avoir voté soit comme tout le monde, soit à rebrousse-poil, donc pour pas grand-chose en définitive. Les commentaires des journalistes politiques ont conservé la même vigueur inutile dans le raisonnement : « Au cas où... », « S’il devait… », Au deuxième tour… », « C’est surtout pour les législatives… ». Bref on continue à tailler des croupières dans l’imminence qui va suivre le déjà acquis, tandis qu’au niveau de la population qui n’a pas réussi à se faire entendre on va tâcher de s’organiser pour rebattre les cartes et les distribuer comme on peut, et au fond ce ne sera jamais que du rafistolage, même si la Vox Populi officielle et majoritaire se lance dans les grands travaux de construction où chacun doit apporter sa contribution. Ce n’est pas tellement que les choses soient plus évidentes désormais, mais tout au moins on a l’impression qu’un grand coup de balai a été donné, et que le face-à-face qui reste à l’ordre du jour a gagné en clarté, d’autant que les consignes suggérées ici et là par les chefs de file simplifient la décision. Un commentateur soulignait ce matin avec ironie que le choix de Macron était finalement une approbation du hollandisme puisque le banquier avait été formé (donc nourri, boosté, façonné même dans ses refus et déviations) par le gouvernement dénoncé dont il détournait les débris à son profit… La quinzaine à venir nous offrira sans doute de belles considérations théoriques, mais à part pour le vote de conviction qui se fera souvent à contrecoeur l’effervescence un peu sauvage de l’avant premier tour a perdu de son mordan

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22 avril 2017 6 22 /04 /avril /2017 10:34

          Il y avait fort à parier que le  dimanche à venir et, pourquoi pas ? tout aussi bien les deux ou trois jours le précédant seraient une excellente occasion pour les terroristes de se manifester. Des foules désarmées, se passionnant pour l’établissement d‘un prochain gouvernement selon leurs désirs, des femmes des hommes des enfants regroupés et s’excitant des propos turbulents de leur candidat… l’occasion parfaite de tirer dans le tas, à la grenade, au kalachnikov, par le biais d’un camion fou. La suppression des ces rassemblements sans protection possible est un exploit indéniable. Mais peut-on toujours empêcher de justesse la réalisation d’un plan de destruction conçu de longtemps dans la haine, la démence, le goût du sang ? On le peut parfois, les deux arrestations toutes récentes in extremis à Marseille le prouvent, et prouvent aussi – le public a grand  besoin  de ces preuves-là – que les renseignements et la vigilance antiterroristes donnent leur maximum pour être efficaces. Toutefois n’y a-t-il pas aussi -  insupportable, incompréhensible, offensante comme la parfaite hérésie pour ces cerveaux embrumés par les doctrines d’exécration – une véritable provocation lorsqu’ils voient une nation entière, certes dans l’effervescence mais unanime dans la défense de son privilège civique, affirmer la vitalité de sa foi en la démocratie et sa pratique ? Cette liberté du choix si vigoureusement revendiquée, défendue soutenue brandie à grand renfort de meetings, de proclamations, de manifestations de masse de toute sorte doit avoir de quoi hébéter les individus robotisés pour qui la destruction d’autrui est un art de vivre et, en accroissant leur exaspération aveugle,  les pousser au pire.

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 10:45

          J’ai promis de tout vous raconter de ma journée d’hier … D’accord ! Mais je m’en tiendrai aux éléments factuels : à 8h30 début d’une grande journée au Colloque des Itinéraires singuliers, cette année axée sur le thème des « profondeurs » - journée qui impliquait petit café de l’accueil, contacts si sympa dès le premier coup d’œil qu’on se croyait en famille, entouré de ses proches, communications du matin, déjeuner au restaurant des Chartreux (et pour moi qui ai horreur de marcher un point noir : entre l’amphithéâtre du travail neuronal et le lieu du travail masticatoire, quelle distance à parcourir dans ce complexe dont je découvrais l’étendue, car ma connaissance se limitait aux parties visitables du Puits de Moïse !), Avec ma communication pour terminer, et j’ai été très heureuse de voir que c’était comme le couronnement de la journée puisqu’elle concluait – en  les décrivant peut-être plus spécifiquement, au terme d’une analyse, d’une expérience  plus poussées  - sur la naissance hors des profondeurs de la phrase de l’écrivain (lorsqu’elle est, bien sûr, inspirée, sortie du fond et non pas primairement créée par la juxtaposition des mots). C’était osé d’avoir décrit l’itinéraire d’une phrase et non celui d’un individu, et pas du tout facile à suivre, et j’avais un peu peur. Mais mon propos a conquis tout le monde, j’ai eu une abondance de compliments dont j’ai bien vu qu’ils naissaient d’une adhésion enthousiaste et non du traditionnel devoir de félicitations. Certaines formules, certains commentaires sont restés gravés en moi, je ne peux pas vous les traduire… Comme je ne peux vous exprimer le bonheur du théâtre le soir, l’émotion de retrouver des auditrices qui me reparlaient de mon texte,  l’exaltation d’entrer de plain-pied dans l’amitié d’une comédienne qui souhaite travailler avec moi…Non, la légèreté que déclenche en vous la chaleur de contacts tous si précieux peut se mentionner de l’extérieur, mais elle ne peut se décrire : on la garde en soi avec trop de jalousie, mes belins-belines…

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 19:00

            A la date de demain jeudi 30 avril 3017 :

 

 

            Et si je vous racontais vendredi ce que je vais faire demain jeudi? Cela me paraît une bonne idée . Vous avez la preuve que je ne vous oublierai pas puisque je vous passe un blog dès aujourd’hui ; voyez un peu ! Ensuite vous verriez à quoi peuvent s’occuper les nonas (oui, les nonas, pas les nanas – peut-être voulez-vous que pour plus de clarté j’utilise un féminin  à la mode, du genre nonnaes, d’accord, mais j’ai bien peure que ça ne soit une horreure) celles du moins que la recherche continue à chatouiller quelque peu. Et si vous n’en avez cure, rien de plus facile : delete C’est encore plus vite fait que de jeter un journal à la poubelle/ Donc à vendredi  – c’et promis, je vous dirai tout.

 

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 16:35

          En ces temps de turbulences, je méditerais volontiers sur une idée de Michel Serres, lequel, si j’ai bien compris, a lui-même ramassé quelques glanes dans les découvertes toutes récentes de médecins contemporains. C’est à propos de la guérison, qu’en général on a tendance à considérer comme un retour à l’état d’origine, une fois terminées les alertes pour la survie contre la maladie (mais si on revenait strictement à l’état ancien la rechute serait à peu près inéluctable).  Or la guérison s’analyse comme un état nouveau mis sur pied par l’organisme qui reprend sa vigueur après les alarmes et les luttes de toute sorte qu’il a connues. Non seulement les traces de la maladie demeurent visibles, même si elles ne sont pas nocives, mais en outre l’organisme est renouvelé, différent en tout cas, aguerri, peut-être mûri par l’expérience traversée. Il est passionnant d’appliquer cette réaction de l’organisme au mécanisme apparemment suivi dans l’ensemble des présidentielles. On est en présence d’un grand corps malade qui péniblement en arrive à une survie maladroite, mais qui a totalement changé dans sa nature et ses options. Le clivage gauche-droite est abandonné (on peut le croire semble-t-il) alors qu’il a structuré le fonctionnement politique depuis des décennies. Les étiquettes des partis sont devenues obsolètes, ne convenant plus du tout aux forces diverses qui s’y manifestent. De nouvelles approches émergent, de nouveaux besoins mentaux ou politiques se font jour – n’est-il pas frappant de voir s’imposer ce besoin de moralité, cette détestation du mensonge, de la tricherie, même de celles dont on tente de vous garantir l’inexistence en vous regardant les yeux dans les yeux ? Une nouvelle connaissance, une nouvelle méfiance de l’homme a accompagné la crise : une fois celle-ci dépassée : la guérison s’affirmera peut-être, mais le retour à l’état antérieur ne se produira jamais plus

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 08:23

          Je me rappelle dans ses grandes lignes ce que la légende appelle les derniers mots de Rameau, notre grand Jean-Philippe. Dans les grandes lignes seulement, puisque je ne me rappelle plus la raison pour laquelle certaines de ses oeuvres avaient été condamnées (par qui d’ailleurs ? sans doute par l’Eglise, il avait peut-être composé des oeuvrettes grivoises, je ne sais ; en tout cas il y a avait toute une série de ses compositions qu’il avait été condamné à détruire par le feu. C’est ce que venait vérifier le contrôleur de l’exécution du jugement, alors qu’alité à jamais il était près de rendre le dernier soupir. Oui, Oui, il avait tout brûlé, il avait détruit toute cette mauvaise musique, il pouvait partir en paix blanc comme neige. L’Eglise respirait – mais Rameau, une dernière petite lueur dans l’œil, avait ajouté pour son fidèle serviteur penché sur lui : « Mais toi tu sais où j’ai caché les copies ». Je regrette de ne pouvoir transmettre l’anecdote qu’avec des à peu près. Toutefois l’essence même de la chose me revient à l’esprit lorsque j’apprends que Fillon a rendu à l’autorité deux costumes ordinaires au lieu des costumes princiers offerts ,naguère en échange de ses bons offices. Avec Rameau, la tromperie avait tout de même plus de classe. : on peut en rire de bon cœur, et sans s’indigner. 

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 13:00

          On a commencé en hauts lieux à tourner la lumière des projos vers les petits candidats, c eux dont jusqu’alors on n’avait même pas retenu les noms, ou presque, quelques jours seulement avant l’officialisation de la campagne (vous savez, avec panneaux d’affichage et clips télé). Comme cela on ne paraissait pas les avoir défavorisés. On les montre, on les interviewe, on les fait parler jusqu’à plus soif, bref on veut nous démontrer  qu’on ne méprise personne dans cette démocratie hexagonale qui est la nôtre. On pouvait sans problème ajouter leurs affiches à celles des autres d’un mouvement tout naturel : chez nous, chacun a droit aux mêmes honneurs, on n’a donc pas eu l’air de les repêcher dans des Limbes irrespirables pour les faire se trémousser avec ostentation. Mais d’une part je ne comprends pas ce qui motive ces cirons sympathiques à vouloir gouverner la France (Deo volente and weather permitting – si Dieu le veut et le temps le permet, disent les Anglais cultivés) et d’autre part comment peuvent-ils espérer recueillir des voix au-delà de celles des commerçants de leur quartier ? Le taux de leurs sondages a de quoi faire frissonner – mais ne dirait-on pas que ça les dope ? Quant aux quatre autres qui vont « arriver dans un mouchoir », nous prédit-on finement, impossible de rien deviner supputer supposer de l’ordre d’arrivée. Les instituts de sondage doivent trembler pour l’honneur de leur réputation ; jusqu’à présent ils ont connu leur pain blanc, qu’en sera-t-il de leurs ultimes prédictions ?

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