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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 16:40

          UNE JOURNEE DE FARNIENTE

 

          Jeudi vendredi samedi dimanche... Quatre jours pour lesquels mon agenda reste vierge. De quoi ne pas en revenir... Donc on peut traîner, déjeuner tard, ne pas prendre sa douche dès le réveil - ce qui me paraît toujours un peu militaire, je ne sais pas pourquoi. Caresser chacun  des chats plus longtemps que de coutume, chacun son tour attendant avec la queue enroulée autour des pattes (mais ne croyez pas que même quand j'ai des choses inscrites à mon emploi du temps les minous soient privés de câlins: c'est simplement que la distribution des mamours se trouve plus aléatoire, au gré des allées et venues entre l'ordinateur et la cuisine, et il n'est même pas exclu qu'un "Sauve, sauve!" pressé par l'urgence traduise avec une excitation brutale de la voix qu'il y a danger de collision entre pattes, les unes (les leurs) paresseusement habituées à être contournées, les autres (les miennes) pour une fois faisant fi de la courtoisie  qui consiste à ne jamais déranger un minet là où il s'est posé, fût-ce en plein sur votre itinéraire). L'arrosage des plantes se fait lui aussi dans la langueur, chaque fleur d'hibiscus ou d'azalée ayant droit à son petit mot d'amitié, d'encouragement ou de reconnaissance, selon le cas. Le camélia, lui, jouit d'un traitement spécial teinté d'étonnement et d'admiration pour une vigueur qui permet une deuxième floraison indoors après la profusion magique du printemps (c'est bien au camélia lui-même que doit revenir la responsabilité de ce mépris des saisons, mais vous me connaissez : me voilà disposée à m'en attribuer le mérite, protection attentive d'un soleil trop vif, humidification régulière des feuilles,  moiteur constante du sol, léger engrais à l'entrée de l'hiver...Je pense à la réflexion d'un mari dans Labiche dont l'épouse sous son nez converse avec son amant en termes de jardinage : pour exprimer sa froideur soudaine, la dame précise qu' "il a gelé blanc sur les épinards" - et le mari de hausser les épaules : "qu'ils sont bêtes avec leurs légumes:!" . Il n'est pas exclu que, même sans connaître Labiche, vous puissiez penser avec la même conviction "Qu'elle est bête avec ses fleurs!".

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 17:36

 

 

RETOUR AUX RYTHMES D'ANTAN?

 (complément du 28 novembre ^pour tout remettre en place)

 

          Adoncques, mes belins-belines, au boulot! Dès aujourd'hui je veux démontrer ce courant d'activité et d'alacrité spirituelle qui me parcourt après cet acte de contrition. C'est comme à la rentrée des primaires, autrefois fixée au 1er octobre (ce qui comportait une tonalité solennelle) où les bonnes résolutions se cueillaient à la benne. Ou, encore, un matin de 1er janvier, quand on a fait le tour de ses indignités et qu'on se trouve assez moche pour avoir envie de changer de peau... Et certes je suis prête à reprendre les rythmes anciens, les sujets anciens, les gazouillis anciens (puisque de toute façon ils restent si délicieux). Mais comment revenir en arrière et traiter  ce que j'avais l'aplomb de vous présenter il y a quelque dix ans, le théâtre, la poésie, la littérature (étrangère de préférence, pour refléter mes enthousiasmes?)  . Il me semble que cela venait tout naturellement sous ma plume, que les sujets s'avançaient jusqu'à moi avec confiance, que vous partagiez avec moi les emportements de mes jugements, toujours passionnés pour admirer ou condamner. La télé, tout juste bi ou tricéphale, formait un fonds commun de spectacles auquel je pouvais puiser sans crainte que l'on ne pût suivre., ce qu'interdit définitivement l'accès de chacun aux centaines de chaînes de son choix. Quant aux romans...comment savoir ceux que vous allez lire ? Et ne faites-vous pas partie de ce lectorat moutonnier qui suit le marché des best sellers lorsqu'ils sont débiles, faciles à lire, nombrilistes et racontant toujours la même histoire? Voyez comme la situation s'est compliquée depuis quelques années. Et que fais-je, moi, là en face? ("Où vais-je? où cours-je? et ma tête, où la fourre-je?" disions(nous dans mon enfance pour compléter la question). Allons, on trouvera bien. Notez que le rétablissement de ma numérotation en chaîne, càd du flux normal de mes livraisons, est ce soir un fait! Oui, s'il vous plaît, prenez note.

 

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28 novembre 2018 3 28 /11 /novembre /2018 11:10

 

 

 

          Bon, d'accord! Fini de fainéanter, retour au rythme habituel de production. Non seulement M. Macron n'aime pas les fainéants  -  il le leur a envoyé en pleine figure il y a quelque temps; dès le moment où les choses ont commencé à branler dans loe manche- mais moi non plus je ne les aime pas. Et rien qu'à l'idée que vous puissiez me ranger dans cette catégorie, j'en attrape des rougeurs et des petits boutons. Oui, je n'ai pas dernièrement assuré mes livraisons de gazouillis selon la règle convenue entre nous, càd tous les jours (de  préférence le matin pour que mes exhortations à la vertu et conseils pour vous y tenir puissent faire' effet tout au long de la journée=) à l'exception des dimanches et fêtes. Non bien entendu que ces jours-là je me moque de ce que vous devenez pensez dites et faites; certes, mes belins-belines! Mais j'imagine que bien entraînés soutenus vivifiés par mes entretiens quotidiens vous avez suffisamment acquis de sens moral et de culture générale pour tenir debout sans moi vingt-quatre heures (et même un peu plus s'il y a un pont). Je me suis permis quelque fantaisie tous ces temps  : un jour sans, comme sou l'Occupation, rattrapé par deux pages dès l'immédiat lendemain. En tout cas le compte y est toujours. Et si hier c'est vrai, mea culpa, je ne vous ai rien dit (pas de commentaire, pas de consigne quelle qu'elle eût pu  être), c'est que je suis devenue bien plus lente et que le soir arrive alors que je me crois encore en début d'après-midi. Comme je dois incessamment changer de lunettes, je pense que tout va sans problème rentrer dans l'ordre.  

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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 11:06

Généraliser la reprise

 

        La mirlitonnade express de ce week-end n'avait pour but que de plaider coupable pour les jours d'angine et vous annoncer qu'avec de l'énergie (et de l'aspirine) on peut fort bien museler ses problèmes de gorge et reprendre le cours de ses gazouillis. Me voilà donc de nouveau à pied d'oeuvre, et franchement M. Macron devrait bien prendre modèle sur moi, qui ai repris mes bottes pour me tenir droite dedans. Que son alter ego renfrogné reprenne l'expression à son compte pour empêcher les craintifs de croire que notre galaxie s'effondre, soit : à force de l'entendre entonnée joyeusement par des gens qui se noient, on lui a paradoxalement attribué une valeur apaisante. Mais on se moque de savoir l' alter ego droit dans ses bottes! C'est le pilote qu'on voudrait voir en marche, tranquillement ou jogging peu importe, l'essentiel étant d'avancer (il le dit lui-même inlassablement). Mais comment voulez-vous qu'il marche tranquillement, avec ce qui se passe parfois sur son avenue? Je suis sûre que Mr Trump doit se dire qu'il a eu de la chance de ne jamais se trouver dans cette mêlée, avec ces braseros éparpillés,  ces empilages de barrières, ces bombes lacrymos, ces canons à eau.. Moi à sa place je serais allée me montrer, pas en chemise et la corde au cou mais les bras à la Rouget de Lisle et la poitrine offerte; Tirez les premiers, Messieurs les sans dents,  les fainéants  les fouteurs de bordel (je cite) : à le voir en première ligne tout le monde se calmerait et attendrait de lui ne décision de sagesse (ce rétropédalage si cher aux journalistes).  Mais il reste chez Bobonne, il pond des SMS de temps à autre, il fait ses commtaires sur Facebook... Ce sont d'autres comportements qui s'imposent, Votre Majesté!

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25 novembre 2018 7 25 /11 /novembre /2018 23:16

REPRISE EN MAIN

 

J'ai souffert dès jeudi d'un gros début d'angine,

Ce qui d'abord m'a privée de me divertir

En compagnie de tous mes copains et copines.

Quant au conférencier, c'eût été un plaisir

 

D'écouter l'élégance de sa diction fine,

De son style charmeur et toujours séduisant,

De ses propos intelligents où l'on devine

Une immense culture et un cerveau puisant.

 

J'ai manqué tout cela, pourtant je l'imagine...

Espérons faire mieux une prochaine fois.

En attendant, je me suis bourrée d'aspirine

Et d'autre chose aussi qui m'a redonné voix.

 

Si bien que tard ce soir, mes belins et belines,

Je peux vous souhaiter une excellente nuit :

Qu'elle vous soit surtout apaisante et câline!

Retrouvons-nous lundi pour un bel aujourd'hui.

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22 novembre 2018 4 22 /11 /novembre /2018 10:45


BRANLE BAS DE COMBAT CHEZ LES MINETS ET LEUR ENTOURAGE

 

          Grand branle-bas de combat aujourd'hui! Séance collective de contrôle et de vaccination, et même si le petit écran n'est pas illuminé des rondeurs du décolleté d'une ministre de la  Santé sous Sarko (celle qui à peine vêtue montrait son courage en prêtant son épaule à la seringue tueuse de chicoungougnia ou autre babiole), le spectacle est dans la salle où les minets ont tous reniflé l'air du large et l'imminence de l'actualité meurtrière. Je suis l'assistante maître d'oeuvre des opérations, il me faut prévoir qu'il n'y aura pas trop de fuites paniquées, que resteront disponibles assez de victimes dont l'anniversaire de la vaccination de l'an dernier est péremptoire. Donc boucler à clé l'escalier du sous-sol (l'échappatoire vers la chatière qui fait figure de salut) mais ensuite dispatcher lesdites victimes selon des appartements séparés : autant que possible à ameublement, tapis, rideaux et tentures réduits, en prévision d'éventuelles courses-poursuites comme au cinéma muet de grand papa. Donc Papy en salle de bains, Hysope en salle d'eau, Rookie à la cuisine où la vaisselle et tous les breakables, comme on dit au Royaume Uni (pas besoin de traduire : depuis le Breaxit tout le monde comprend) ont été mis en sûreté dans les placards, Bambi  au salon où, dans le dédain de la douleur, il va accueillir le véto en lui léchant la main. Bien sûr il y en a d'autres, mais ils feront l'objet d'une seconde tournée (il y aura peut-être même besoin d'une troisième séance mais mon véto a bon caractère et d'ailleurs ne travaille pas pro Deo..)..Ah! quand tout est bien organisé, tout se déroule sans problème. M. Macron aurait dû nous demander comment on s'en tirait par ici, il y avait peut-être quelque chose à gagner pour lui dans cette consultation.

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 18:09

L'ACTU OUBLIEE...

 

          Imaginez un peu, mes belins-belines,  voilà plus de quarante-huit heures que je n'ai pas eu un coup d'oeil ni même l'ombre d'un soupçon de pensée pour nos têtes couronnées de la capitale. Je ne sais pas si les gilets verts continuent et réussissent à bloquer ça et là, histoire de rafraîchir les mémoires et en même temps de recharger les batteries pour les week-ends à venir (mais je sais qu'un de mes très chers amis, dans un petit village où le passage n'existe pour ainsi dire pas, a barré son impasse où personne ne passe jamais avec une barrière et un grand étendard vert - pour m'associer au mouvement, m'a-t-il dit). Et je vous assure que cela fait du bien, cette vacance, cette vacuité de l'actu. Surtout si dans l'intervalle on a retrouvé les vieilles connaissances du pays natal dans le cadre du salon du livre, avec les mêmes fidélités si toniques et, cerise sur le gâteau, la  découverte qu'une de mes anciennes élèves qui  (une de plus) "s'est faite prof d'anglais"à la semblance de moi, voudrait, toute ravie de me retrouver, qu'on organise "quelque chose" pour se revoir,  à trois ou quatre autour de moi - ou davantage). Douce impression d'avoir semé du bon grain qui lève sûrement dans votre dos... Des gens, après m'avoir prise en  selfie, me demandent de passer la photo sur Facebook -  il y a bien plus d'un an que je n'ai pas ouvert Facebook, je se sais pas trop à quoi ça sert si on n'a pas envie de causer de tout et de rien avec d'innombrables amis. Une fois pourtant, on m'a dit "Ah! je vous ai vue sur Facebook" - ce que j'avais trouvé aussi imprévu qu'absolument inutile, mais il paraît que j'ai tort en long et en large.    

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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 12:24

L'EXERCICE DU POUV OIR

 

          Il n'y a pas si longtemps, au départ du petit père Collomb, nous avons eu une vacance et une brutale reprise en mains : le Duce n'apparaissant point,  le premier parut, se démena, s'imposa, phrasa, à tel point que des rumeurs coururent sur ses velléités d'accaparer le pouvoir. La réapparition de son supérieur hiérarchique sembla couper court à ces obscures lames de fond, il y eut même je crois un rappel à la modestie qui se traduisait par la démission des prérogatives un instant exercées, certains diraient usurpées. Pour autant les choses ne se sont pas améliorées, bien au contraire, où les complexités de toute sorte ont abouti à une situation explosive. Le Duce venant de faire repentance publique (à laquelle personne ne croit : c'est pour cela que les Gilets jaunes ont fleuri ce samedi), et de crainte que le public n'aperçût dans tout ce  verbiage autre chose que l'accoutumée célébration du Moi Nombril du Monde  et ne recommençât,  faiblement, à espérer en le relâchement d'injustes mesures,  l'alter ego du prince s'est empressé de montrer le visage du pouvoir : fermeté, absence de commisération, opiniâtreté à garder le cap même s'il nous fait foncer tout droit sur des écueils... Dimanche la tonalité n'était pas à la tendresse. J'ai même trouvé qu'une férocité accrue brillait dans le regard du harangueur, une méfiance, une promptitude à la menace. Et la mâchoire coincée, la parole brève... On comprend que les sondages lui soient si favorables : ceux qui croyaient en la droitisation du chef ont jeté leur dévolu sur l'incarnation de ces motivations sous une autre peau. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse!Santé! à la bonne vôtre!

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18 novembre 2018 7 18 /11 /novembre /2018 18:19

 

lA RESERVE (Mirlitonnade de novembre)

 

Si je ne craignais pas que ma muse infidèle

Ne me lâchât au beau milieu de mes efforts,

Je pourrais bien, mes bons amis, mes amies belles,

Vous parler de l'amour, de la vie, de la mort.

 

Mais le contrat muet qui malgré vous vous lie

A mes gazouillis tendres et si délicieux

Semble traiter plutôt d'art, de philologie,

D'accord du participe et de pluriels vicieux.

 

Je ne sais pas vraiment comment tout s'organise

Tant que le matériau que je dois vous livrer

N'a pas encore acquis pour vous sa forme exquise

Et que je n'ai pas entrepris de gazouiller.

 

Il me faut, non pas l'air du large océanique,

Non point l'air des sommets, mais tout innocemment

L'impression que de votre attention authentique

Va naître en moi un grand désir d'épanchement.

 

Tout ce que j'avais pu inscrire à mon programme,

Philo,  grammaire ou commentaires sur l'actu,

Evolution de la tragédie ou du drame,

Les accents ou les traits d'union qu'on ne met plus,

 

L'orthographe chinoise (entendez : tracassière)

La syntaxe exigeante et ses coups de Jarnac...

Tout cela, c'était le matériau de naguère :

Permettez un instant que je vide mon sac.

 

Car je voudrais  parler d'amour, de fantaisie,

De romantisme, d'aventure, et, pourquoi non?

De ce qu  peut se colorer de poésie

D'en avoir simplement effleuré un rayon.

 

C'est ce que je voudrais ...- mais il faudrait du souffle,

Une opiniâtreté dont on est dépourvu

Quand on est devenu le prince des pantoufles

Ou la reine des organismes révolus...

 

 

Avec un seul besoin  : s'asseoir à sa fenêtre

Bras croisés sur l'appui, comme le font les vieux

Qui n'ont plus que ce pauvre moyen d'apparaître

Au plein jour pour enfin  respirer un  peu mieux.

 

Mes belins, le déroulement de ma ^pensée

M'a déportée sur des terrains non balisés

Où jusqu'alors je m'étais peu souvent lancée,

Car c 'est sans compagnie qu'on s'y va promener.

 

Cela m'ennuie d'avoir fait venir vos cohortes

Jusqu'à l'arrêt  complet  devant le Grand Portail...

Ce serait mieux que mon lyrisme vous transporte

Jusqu'aux abords de la barrière de corail,

 

Là où tout n'est que luxe,  et volupté, et calme.....

Allons, je me secoue au prix d'un  grand effort,

Et sans vous installer au soleil sous les palmes

Je veux du moins tourner le dos à cette mort

 

A laquelle souvent m'amène l'avenue

Où mes pas trottinants sont déjà décomptés.

On va faire semblant, de manière incongrue,

Vous et moi; moi et vous, oui, vous à mes côtés,

 

De ne plus converser que de choses légères

(l'ablatif absolu n'en étant point exclu)

Que de littérature, amusante ou sévère,

De livres ou d'auteurs, de sujets farfelus,

 

Avec des coups de coeur, avec des coups de gueule

Selon qu'il fait soleil, qu"il pleut, qu'il fait grand vent,

Que la misère se débrouille toute seule

Ou que, tremblants, paniquent les gouvernements.

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 11:49

SE SATISFAIRE DE BIEN PEU...

 

          Au cours de ce pénible et imparfait apprentissage de la maîtrise de cet étrange engin cabochard qu'est mon ordi, j'ai quand même appris et même pratiqué quelques-uns des innombrables trucs qui pour les autres sont simples gestes machinaux suivis d'effet. Par exemple pour amender un salmigondis  tout frais, ctr Z est parfait pour me rétablir de l'ordre dans un chaos de lettres qu'on ne sait plus par quel bout prendre. J'ai aussi acquis les automatismes nécessaires à l'envol de mon blog vers vous, mes belins-belines, sauf s'il y a quelque part un blocage brutal ou une disparition mystérieuse (ah! ces disparitions! des effacements, des vaporisations, des évanouissements.. ). Et que faire, quand vous croyez bien avoir fait tout ce qu'il fallait, avec docilité et application ? Je ne parle pas, bien entendu, des ^promenades de chats sur mon clavier malgré les interdictions, promenades après lesquelles le texte en cours a pris des allures monstrueuses, avec des grandes rangées de signes que je n'utilise jamais - il s'est même parfois volatilisé, mais là ma capacité à aménager les choses intervient glorieusement : par rétropédalage comme M. Macron en donne l'exemple, je remonte le cours du déroulement non autorisé, et avec un peu de chance la dernière ligne du texte interrompu apparaît timidement. Comme je comprends alors le soulagement des marins de la Santa Maria signalant à Colomb (Christophe pour les intimes) qu'ils venaient d'apercevoir une ligne de terre à l'horizon! J'en prends même toute une bouffée de gloriole de me sentir associée de cette manière à la découverte de l'Amérique!

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