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26 septembre 2018 3 26 /09 /septembre /2018 15:34

          Je me suis décidée à être végétarienne il y a une douzaine d'années, après un long combat où j'ai enfin trouvé une sérénité équilibrée en faisant correspondre mon désir d'épargner volaille ou bêtes d'abattoir et mon refus de consommer viande ou  poisson. Le combat a été long et difficile : par la suite, il m'est arrivé de  rêver que je me préparais amoureusement une tranche de foie de veau comme je sais le faire - finement farinée, posée dans le beurre qui ne doit pas grésiller, donc après quelques minutes mangeable à la cuillère. Mais je n'ai jamais imposé mon régime aux amis que j'invite ni à ceux qui m'offrent le restaurant, car je ne veux pas avoir l'air de donner des leçons de morale par une abstinence qui ne peut que paraître chargée de reproche. D'ailleurs j'ai perdu l'envie et le goût de la viande, et au restaurant je laisse discrètement sur mon assiette tout ce qui n'est pas légume (l'inutilité de la renonciation en ce cas, que je perçois fort bien; garde toute sa valeur théorique)  Le régime est strict lorsque je suis seule, et c'est le plus souvent le cas. Je ne me sens donc plus complice des massacres perpétrés chez les bovins, les ovins, les ^porcins ou les volailles; et je pense bien avoir signé un bon millier de pétitions pour la protection de ces malheureuses bêtes. que la civilisation humaine toriure ou assassine de la naissance à la mort avec une bestialité et une ingéniosité démoniaques (je pense aux fermes de sang où la mise à mort des juments est l'aboutissement d'un effroyable calvaire). Je ne me faisais pas beaucoup d'illusions sur ces manifestations d'indignation devant la cruauté des professions de la viande, mais voilà qu'au terme de quelques années d'acharnement et de soulèvement contre l'horreur la mentalité collective a manifestement changé, même si les résultats matériels, aux mains de trop puissants lobbies, tardent à se faire confirmer par les mesures des gouvernements. Oui; les protestations passent même au niveau de la rue : je vous en parle dès demain.

 

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25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 14:36

          Les courriers des ONG qui se penchent avec abnégation sur la misère du monde nous montrent d'immenses étendues arides où pas un brin d'herbe ne pousse, des cours d'eau  entièrement à sec depuis des mois, des champs abandonnés par désespoir d'avoir quelques gouttes de pluie pour empêcher les cultures de mourir, et les coeurs se serrent. Il s'agit de régions de l'Afrique où les populations souffrent de tout, épidémies canicule faim soif exode. Troupeaux disparus, faune raréfiée : les habitants déracinés, menacés par une agonie effroyable, illustrent de manière déchirante le refus de la nature de les nourrir ou de les accepter, et on a déjà l'épouvantable vision de ce que sera incessamment la planète sur toute sa surface. .Le malheur est qu'on pourrait faire les mêmes reportages à propos de la Creuse, où tout est grillé calciné détruit. Comment les paysans vont-ils pouvoir survivre, leurs bêtes abattues, leurs semences perdues, la redoutable approche de la mauvaise saison ne pouvant en rien s'appuyer sur les réserves habituelles? Je parle de la Creuse, parce que, rien qu'à l"'oreille, ce département évoque des fraîcheurs bocagères, de grasses prairies, des vaches s'engraissant dans l'herbe haute...Mais la Bourgogne n'est-elle pas aussi à feu et à sang après ^pareil été? Pas une goutte d'eau, un sol de ciment, le gazon mort, le maïs mort, les rivières mortes, les arbres  exsangues, les feuilles fripées, les fleurs disparues. Quel désespoir ne doit-il pas envahir les gens de la campagne devant la végétation passée au lance-flammes?Il n'y a pas que des vignobles en Bourgogne, lesquels s'épanouissent, eux, sous un soleil implacable.. D'ailleurs, il y a aussi bien des ,golf couirses, et il faut souhaiter, par amour du sport et du tourisme élégant, que leur gazon ait pu être entretenu convenablement . Pas de raison que toutes les catégories sociales soient atteintes! Qu'au moins il reste dans le pays quelques privilégiés pour brandir au monde que tout va bien et que la vie est belle.

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24 septembre 2018 1 24 /09 /septembre /2018 12:35

 

 

          De mon temps (oui : l'antiquité de mon âge m'autorise à utiliser cette formule de vieux, bien que je l'utilise avec un petit sourire entendu) on n'avait qu'une espèce de tomates, celle qui venait dans le jardin de mon père. La grosse Marmande : pour le 14 juillet on avait droit à la première salade de tomates de l'année, avec poulet rôti et pommes de terre nouvelles (une première là-aussi) et naturellement un Mercurey de derrière les fagots pour célébrer dignement la République,  tout en démontrant avec fierté ce qu'un instituteur pouvait faire au rayon horticulture. Cette grosse Marmande rebondie sur plusieurs côtés ne passe plus au crible des modes mondaines, où cette solanée qui donne toute l'année sans y manquer doit être parfaitement ronde, lisse, ferme comme un caillou, et d'un rouge distingué fort différente des joues rustiques de son ancêtre. D'ailleurs, il faut bien croire que l'ensemble du public regrette comme moi le goût authentique de la bestiole, car les chercheurs (en laboratoire bien sûr, qu'est-ce que vous croyez? Qu'on va élaborer une tomate à partir de terreau, d'eau et de soleil? Innocents que vous êtres, c'est in vitro, à la lumières ininterrompue 24/ 7jours, que les chercheurs maltraitent les cycles de génération des plantes pour accélérer leur production, leur maturation, bref leur allure vendable pour être mises sur le marché) - les chercheurs en labo, donc, multiplient les résultats :  tomates en grappe (mais attention! le centre est ligneux et immangeable), tomates coeur de boeuf sans le moindre gôut, tomates côtelées, noires (il faut s'habituer à la couleur), rondes à farcir, jaunes qui s'effondrent dans la nuit, et les dernières-nées, tomates charnues (reconnaissant que trouver ailleurs de la chair de tomates qui sente un peu la feuille écrasée serait une expédition vouée à l'échec)... Restent les tomates-cerises fort à la mode : ce sont encore elles les plus authentiques, mais les farcir pour le dimanche représenterait pour Hercule une tâche inédite...

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 14:28

MIRLITONNADE DU WEEK-END

 

Belines et belins, nous voici arrivés,

Puisque c'est samedi, au bout d'une semaine.

Pour vous qui êtes parfaitement informés,

C'est le jour où je peux vous brandir mes migraines :

Le programme sérieux fermement écarté

Est remplacé par mes dix doigts qui se démènent.

 

Hé quoi! me direz-vous, ils se démènent bien

Pour parler de grammaire ou d'art, de politique,

De lettres, de philo, voire de chats ou chiens !

Sur le clavier on ne joue qu'un air de musique :

Votre travail sur votre ordi ne change en rien

Si vous avez abandonné le ton critique.

 

Mais mes belins, je voulais dire simplement

En m'adressant aussi, bien sûr, à mes belines,

Que mes dix doigts trouvent soudain fort excitant

(Même, je crois que ça leur donne bonne mine !)

De s'agiter suivant l'inspiration du vent

En notant librement tout ce qu'ils imaginent.

 

Moi je les laisse faire : ils ont de l'intuition,

De l'esprit tout follet, une grande habitude,

Je prends conscience à chaque instant que j'ai raison

De leur abandonner pareille latitude :

Folâtrer dans la fantaisie, n'est-ce pas bon

Bien autant que  se sinistroser dans l'étude?.

 

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 18:32

                    A force de taper toujours du même côté et sur les mêmes sans défense, de les traiter avec mépris de charmants petits noms d'oiseaux, de les dédaigner au point de les persuader qu'il fait tout pour leur bien alors qu'il les réduit à néant, leur faisant amèrement regretter d'être chômeur, aide-soignante ou retraité, il a quand même pris conscience que tous ces gens-là avaient cessé de l'aimer. On lui en avait fait la remarque dans son entourage, il y a quand même là-haut quelques personnes lucides même s'il faut les chercher. Mais lui ne voulait pas croire que son charisme de playboy à l'éducation d'Ancien Régime pourrait s'user, se faire moins efficace, disparaître. Il lui faut cependant se rendre à l'évidence : on ne l'aime plus comme il croyait être aimé pour l'éternité.  c'est même bien fini et les rancoeurs se multiplient comme les sacs d'ordures dans les rues de New York quand il y a la grève des éboueurs. Alors il lui vient une idée de génie, un peu du genre des dîners chez les plébéiens auxquels Giscard s'invitait pour aller manger des oeufs brouillés aux truffes sur une modeste toile cirée Il va reprendre contact avec ses bien-aimés qui se sentent délaissés, voire trahis : il va aller les voir chez eux, de près, passant la nuit sur place m'a-t-on dit, càd sans rentrer vers Bobonne (d'ailleurs, j'y pense : bien sûr que Bobonne va participer au mouvement!) C'est son meilleur atout, elle va relancer le commerce des T-shirts à son effigie, fut un temps où cela marchait rudement, les T-shirts s'enlevaient comme des petits pains.et c'était un sûr signe de popularité. Rien de tel pour le voir refleurir que de contacter les gens, caresser les cheveux des petites filles, embrasser les messieurs. Visiter les pouponnières, les maisons de retraite, les écoles (privées de préférence),  quelques PME ici ou là... Elle va être bien utile, Bobonne, au moment de  casser la croûte avec Aubry.  Mais dans une tournée, la star ne fait que répéter la même chose : il faudra bien étudier le programme avant de le promener devant les manants, l

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20 septembre 2018 4 20 /09 /septembre /2018 11:28

          Je ne sais s'il y aura des foules encore debout sans mémoire défaillante pour évoquer les tout premiers "Intervilles" à l'époque où je crois bien nous n'avions qu'une chaîne de télévision et où en conséquence la France entière, si elle voulait  se téléviser pour la soirée, ne pouvait échapper aux vaches landaises ni aux efforts (en général beaucoup plus cantonnés dans le domaine de la force brute que dans les exploits collectifs culturels) des habitants de deux villes ou villages de même importance en lutte pour la victoire nationale. Cela remonte aux années 60,  je suppose, juste avant l'arrivée de la 2 puis de la 3, et après tout c'était bien un divertissement bon enfant où les rivalités locales, sans exclure de s'échauffer avec passion, s'affrontaient dans la bonne humeur. Je pense au tout premier épisode de cette chasse au diplôme où les techniques laissaient encore à désirer, et où Léon Zitrone et Simone Garnier, l'un affecté à une ville l'autre à l'autre s'interpellaient à coups de micros sujets à des pannes , voire à travers un brouillard  ou de la grêle si l'image jouait la fille de l'air et les laissait hors de contact, se livrant à un dialogue inattendu : Léon? Léon? Etes-vous là? Simone? Simone? M'entendez-vous? - lequel dialogue ajoutait beaucoup de piquant au reportage sur les efforts des uns et des autres. Moi qui détestais ce spectacle hebdomadaire, je me prends à l'évoquer avec une tendresse amusée dans ses séquences où le contact était coupé et où les deux meneurs s'appelaient  longuement. Cela me revient à cause de mon  insuffisance présente : je dois envoyer des mails urgents et bien m'assurer qu'ils sont reçus, or on se plaint souvent que mes mails n'ont pas atteint leur destinataire et sans hésiter je parie que c'est ma faute... Gérard! Gérard! M'avez-vous reçue? M'entendez-vous?

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19 septembre 2018 3 19 /09 /septembre /2018 17:49

          Officiellement; c'est un pilier qui s'effondre. En réalité c'était plutôt un simple étai, peut-être même simplement une décoration sans portée, c'est-à-dire qui vraiment ne portait rien. Il avait auparavant supporté; comme disent les sportifs qui croient utiliser un mot anglais, en porte-bannière porte-voix porte-traîne et en regardant ouvertement du côté de cette fonction de couronnement, un nouveau champion dont, en vieux finaud de la politique, il avait jugé utile de clabauder partout les qualités passées et à venir. La fonction mirifique lui ayant été accordée comme le susucre à un bon chienchien, il apparaissait sur nos écrans avec son air sérieux et ennuyé, il n'avait rien à dire, et ces derniers temps, comme il y aurait eu de sa part à dire quelque chose dont le pays attendait la vérité, il n'avait sorti que des mensonges ou des approximations douteuses. Il croyait bien que ces entorses à la vérité allaient passer inaperçues au milieu de toutes les autres (car là-haut on ment comme des arracheurs de dents, c'est une caractéristique naturelle), mais pas de pot ! le Sénat monté sur ses grands ergots rallume l'intérêt de l'enquête et gratte la plaie (dont détournent les yeux les membres les plus sensibles du gouvernement, ceux dont précisément on attendait  qu"ils vinssent  (voui!)  soigner les blessures. Il y a déjà eu deux départs récents, et on commençait à jaser. Même s'il ne s'agit que d'un étai en fin de compte superfétatoire,  sa  disparition va bientôt commencer à faire rigoler.

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 16:45

          Parmi les bonnes petites choses de la vie qui vous donnent l'énergie de pousser plus loin - d'avoir envie de pousser plus loin - il en est peu, me semble-t-il, qui vous causent autant de plaisir et laissent en vous des traces aussi agréables (tout du moins tant que la mémoire en dure) qu'un bon repas entre amis dans une atmosphère d'entente et de sympathie. Je ne laisserais perdre l'occasion pour rien au monde. Et certes c'est impec lorsqu'on vous invite au restaurant, que le décor vous change, que quelquefois c'est une découverte, que  vous n'avez rien à faire qu'à apprécier ou critiquer et en tout cas vous faire servir avec les pieds sous la table et le verre levé. Mais c'est aussi une grande chose que de faire ça chez vous, avec les moyens du bord que vous fourbissez un max pour éblouir vos invités, d'où les petits plats dans les grands, de fines recettes que parfois même vous avez le culot d'inventer ou de remanier de façon que leur banalité se déguise pour être amenée sur la table. Et bien sûr les vins à l'avenant, même si de temps à autre un riche bourgogne est jugé consommé trop jeune, auquel cas s'ensuit la déploration à l'évocation de ce qu'il aurait dû vous offrir deux ans plus tard. Mais même sur ce petit hic on peut trouver de la jouissance à confronter les analyses, à discuter sur la nuance, à apprécier la digne escorte qu'il fait au plat dans sa sauce inédite. Un seul conseil : éviter de parler politique, sauf si vous êtes sûrs des uns et des autres. (sûrs de l'uniformité d'ensemble des positions, mais sûrs aussi de l'égalité de caractères des copains et de leur tolérance). De manière à pouvoir se séparer dans l'émotion et les effusions; et non avec du sourire à la grimace et l'amertume de n'avoir pu faire prévaloir sa vision des choses.

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17 septembre 2018 1 17 /09 /septembre /2018 10:50

          Oui, c'est vrai, j'avoue qu'il y a tout un fond de peur viscérale dans cette        hésitation à utiliser le beau modèle de portable  acquis depuis bientôt un an, rechargé consciencieusement quand,  l'empoignant pour lui faire comprendre que ce n'est pas de lui que j'ai peur mais de tout ce qu'il représente et qui m'affole, me laissant loin derrière avec mes habitudes de vieille dame et mes réticences, je le découvre inerte, sans vie à cause de mon hostilité. Je lui prouve aussitôt que mes remords sont sincères, et une fois l'engin rechargé je me mets en devoir  de presser au hasard sur des boutons, mais Ouatte! comme on dit en Bresse, il n'y a que quelques dessins pour analphabètes dont il faut deviner l'emploi et qu'on doit  tout juste effleurer de la pulpe du doigt. Comment font-ils tous? Avec eux ça a l'air si simple. Avec moi  c"est une séance de stupeur et tremblement, j'ose à peine promener mes menottes sur ce clavier réduit conçu sur le principe de l'auberge espagnole. En théorie ils peuvent téléphoner, envoyer des messages, en recevoir, écouter les nouvelles, ou la radio, ou la télé, il paraît même qu'ils peuvent écouter sans cesse de la musique qu'ils ont sélectionnée d'avance (c'est ce qui leur donne l'air si inspiré quand ils écoutent en vous marchant presque dessus ..). Je crois que si ça calculait les impôts je ferais l'effort de m'y mettre, mais au fond si je le voulais je me servirais de mon ordinateur pour cette tâche ingrate - et je ne le fais même pas   Tout de même, je vais tâcher de me gendarmer et tenter de mettre en fonction ce bel Ordissimo auquel mes remords à son égard vont finir par me faire ressentir de la tendresse. Et tout à coup j'y songe : je pourrai ^photographier chats! Voilà qui mérte considération.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 11:47

          J'ai eu en quinze ans trois téléphones portables dont je n'ai jamais pu retenir les noms qui changeaient avec les modes (portable? Ipod? podcast? smartphone? certainement d'autres encore que mon oreille a boudés, non soutenus par la pratique). Je ne m'en suis jamais servie, dépassée par la technique des mécanismes restés pour moi toujours mystérieux. Il y avait un pas à franchir, comme lorsque vous décidez de plonger pour la première fois : l'immersion la tête la première crée des appréhensions à surmonter (ou pas : pour ceux qui ont dépassé  le seuil du frisson et piqué une tête, la crainte est partie pour toujours). D'abord (pour moi c'est primordial),je n'ai absolument pas la téléphonite dans le sang. J'en vois mâles ou femelles qui ne peuvent rester en tête à tête avec eux-mêmes et qui, dès qu'ils sont seuls, se précipitent frénétiquement sur l'engin sauveur. Remarquez que sur les trottoirs les gens qui ne voient même pas que vous marchez avec une canne et vous frôlent sans égards sont dans un autre monde, pris dans une conversation probablement sans portée ni utilité qui les décolle de leur trottoir (car c'est ça qui compte : décoller du plancher des vaches pour échapper au quotidien, mais surtout au silence). Et ce besoin aussi qu'ont les familles, de savoir exactement dans l'instant où vous vous trouvez, histoire de contrôler l'adolescence quand on a mis ça à son programme!   Et ces indications subtiles, dans les trains : "Voilà, on quitte la gare, le train est à l'heure " dont bénéficient avec bonheur tous les habitants du wagon ! J'ai jusqu'à présent renoncé à ces privilèges de notre société si avancée, mais je crois qu'il va bien falloir que je m'y mette.

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