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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 10:40

MEA CULPA IMMEDIAT : Blog "Et Rebelote!"  - Avant dernière ligne, lire "dans la foulée" et noàn "dans la foule"'.

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 10:25

    Non mais STOP! Attendez! Je rêve, moi! Je cauchemarde! J'hallucine! Je viens d'apprendre qu'en l'église de la Madeleine un nouveau et solennel service vient d'être célébré pour compléter les rituels des obsèques  (avec signe de croix de Madame et simple imposition de la main sur le cercueil, après répression du geste de foi trop peu laïc pour un président de la République). Cela ne suffisait pas paraît-il, malgré le bis effectué sur les lieux de l'éternel repos, à Saint-Barthélémy, par la succursale coloniale. Il fallait s'attendre à un service après vente de toute première qualité , certes, mais ses raffinements ont pris tout le monde de court : imaginez que tous les 9 du mois il y aura récidive à la Madeleine, non en petite messe basse mais avec tous les ronflaflas des grandes orgues et les costumes en grande pompe,  avec une place réservée pour le gouvernement. Voilà une manière massive et pesante de perpétuer un souvenir : il devait y avoir fléchissement dans les ventes d'albums, baisse de la cote d''amour, passage à d'autres célébrations funèbres (par exemple France Gall, mais c'est de la petite bière avec son enterrement dans l'intimité et sans bénédictions,   rien de dangereux pour la notoriété mais tout de même), on a donc pensé à recourir à la religion pour affermir la fidélité au disparu. J'espère bien que M. Macron, s'il n'est pas disponible le 9 de chaque mois, déléguera au moins Bobonne pour attester de la fidélité de la nation. Mais pourquoi, pourquoi donc, ne le canoniserait-on pas dans la foule, (je parle de notre héros national : M. Macron, lui, est encore trop jeune, ce sera pour plus tard) ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 09:36

         Je vous avais concocté il y a un jour ou deux, me semble-t-il, un papier qui faisait état de l'activité du démarrage de la nouvelle année. Comme je me la représentais, naturellement - car je ne suis point dans le secret des dieux, surtout des faux dieux qui nous gouvernent, et c'est de mon imagination que je tire des données intéressantes. Les ministères prouvent leur volonté de dévouement à la  cause publique en s'agitant modestement, dans l'ombre, sur le territoire bien délimité où M. Macron les a installés - dans l'ombre et l'humilité, certes, mais avec en vue la réussite qui permettra à M. Macron, ad libitum,  de dire "Je suis venu, j'ai vu, j'ai fait". C'est pourquoi au Travail on s'empresse d'amasser et de cacher les actions Danone acquises naguère dans de fort douteuses conditions. Aux Affaires étrangères on s'active à inventer un nouvel engin de guerre qui serait unique sur le marché et qu'on pourrait vendre aux populations émergentes ou désirant émerger qui ont besoin de munitions en tout genre. Aux Sports on compte déjà les médailles qu'on va récolter aux Jeux olympiques tout proches. A l'Environnement, on essaie en douce toutes les voitures du ministre pour voir celle qui polluerait le moins A l'étranger où c'est M. Macron soi-même qui s'agite, gageons qu'il n'osera pas dire au roi du Maroc que ses belles tomates n'ont absolument aucun goût, ni au roi de la Chine que ses fumées asphyxiantes dépassent de beaucoup ses frontières (pour Tchernobyl jadis la pollution toxique s'était arrêtée aux frontières de l'Hexagone, mais ça ne se reproduit plus de la même façon).. Enfin vous voyez je voulais vous peindre un joli tableau où tous les responsables s'en donnaient à coeur joie pour faire avancer la machine France. Et puis ce matin voilà que je l'ai perdu (j'ai beaucoup de papiers, vous savez). C'est donc à refaire - donc à tout bientôt avec de nouvelles données.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 09:20

 

 

 

         A part utiliser mon ordi comme une machine à écrire perfectionnée, qui permet à la fois les manipulation et corrections les plus sophistiquées et les contacts avec le monde extérieur quand on sait bien s'y prendre (par exemple avec vous, mes belins-belines : je crois que j'établis bien le contact avec vous) , je ne sais pas profiter des merveilleuses relations qu'on peut nouer avec Internet. Je n'y cherche pas des renseignements dont les mômes de sept ou huit ans ont déjà le réflexe, eux qui savent remplacer l'appel à la mémoire pratiqué par les générations précédentes par une dextérité jubilatoire et éphémère. Je ne sais ni acheter ni payer sur le web, je n'ai ni le réflexe ni l'instinct d'y chercher des renseignements sur la vie, la situation, la famille de Paul ni de Pierre, je ne savais même pas qu'on pouvait y trouver tout un tas de choses vraies (et fausses) sur moi. C'est tout juste si je peux, avec bien de la sueur comme on dit dans Marivaux, trouver un horaire de chemin de fer. On m'avait initiée (un bien grand mot pour ce que j'ai pu y faire comme prestation) à Facebook : j'y ai eu quelques contacts bien sympa pendant quelque temps, ici et là on me disait "Oh mais je vous ai vue sur Facebook!" - sans rien de plus remarquable, on m'y a souhaité un anniversaire, j'ai laissé tomber à cause de cette dévoration incroyable de temps que ça entraînait...Vous voyez mon niveau en com et en informatique... C'est pourquoi je m'affole quand je vois ce qui peut me concerner si on tape mon nom.

Et tout va rester ainsi jusqu'à la fin des temps gravé dans la >Toile? N'y aura-t-il jamais personne pour corriger les erreurs ou supprimer ce qui s'est collé à moi  comme une indésirable ventouse?

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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 15:01

         A tous les messages et voeux que j'ai reçus de vous, mes belins-belines, je souhaite répondre (en bloc et séparément : il faut le faire) comme se distribue  le soleil ou l'amour maternel, afin que, selon la formule, chacun  en ait sa part et que tous l'aient tout entier Je vote d'abord pour la réussite de cette opération délicate; ensuite, comme M. Macron, je déclare que c'est fait et réussi : personne, je l'espère, n'osera me contredire. On peut donc brament, comme on dit en Saône-et-Loire, passer à autre chose. Mais quoi? Là est la question. Notre Dame des Landes (avec suspens tout récemment entretenu pour nous faire haleter d'impatience) n'a pas encore pris forme (je parle de la décision royale, naturellement : la construction quelle qu'elle soit prendra du temps, du nerf et des sous). Le petit couac des renseignements généraux mal transmis (vous savez ce que c'est, ces enveloppes urgentes à poster qui restent coincées dans un fond de tiroir, tout le monde connait ça, ça arrive à tout le monde et à chaque instant) va entretenir les commentaires pendant quelques jours - ou plus : attendons pour nous prononcer, mais la menace, faite au gendarme auteur du rapport non transmis, d'être remercié s'il n'accepte pas de corriger son rapport, termes et dates, risque de coincer aux entournures au niveau supérieurs hiérarchiques). Au roi du Maroc, M. Macron va-t-il oser se plaindre que ses superbes tomates sont absolument sans goût? (s'il veut lui vendre des drones ou babioles du même style, il n'osera pas). Enfin, les choses reprennent mollement, vous le voyez, mes agneaux. Une avancée, toutefois  : la pub pour les chocolats suisses à la télé en arrive au point mort, on va recommencer à revivre.

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 10:34

         Voilà une semaine, presque, que je n'ai pas pris de nouvelles de M. Macron. Je dois dire que depuis que j'ai pu retrouver le numéro de chaîne de BBC Entertainment (qu'on m'avait tellement bousculé dans la grande bousculade de la redistribution, début septembre,  que j'en avais désespérément perdu la trace) je nage dans le bonheur. Non que les scénarios des séries qui se succèdent sans le temps du moindre commentaire (et pile à l'heure) soient d'une qualité extraordinaire, pas même passable des fois, mais parce que ces voix anglaises, les distinguées comme les vulgaires, les affectées comme les relâchées, me donnent l'impression à peu de frais que je flâne autour de Picadilly Circus ou le long d'Oxford Street. Si vous saviez ce que ça me rajeunit! Je sais que bien des choses ont changé, qu'il y a des banques partout et des pancartes en arabe - ça s'amorçait déjà du temps de mes dernières visites et cela n'a fait que s'accélérer. Mais tout de même j'espère que rien n'a changé autour de Petticoat Lane, ou  de Drury Lane, qui n'ont rien pour attirer le visiteur mais où on peut secrètement sentir battre le coeur du vieux Londres. Bref j'ai préféré ces tentatives de reconstruction de souvenirs aux bulletins de santé de M. Macron. Toujours enveloppé d'un voile de sainteté j'espère, toujours figé dans sa tenue de playboy au regard d'acier découpeur comme un couteau électrique. Qui s'imaginait, le pauvre, que tout citoyen de l'Hexagone allait porter au coeur une inguérissable blessure à partir du moment où sa parole aurait fait du héros disparu un élément de la Légende dorée! Cher Monsieur, je crois que cette vision-là d'un futur illuminé n'a duré que feu de paille. Les clameurs se sont tues, dit-on une fois que le taureau privé de sa queue et de ses oreilles a été  traîné hors de l'arène. Tendez bien l'oreille : on n'entend plus rien.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 09:29

         j'ai certainement eu tort d'inviter une amie perdue de vue depuis longtemps à suivre mes Blogs si elle voulait se tenir à peu près au courant de ma vitalité. Je l'ai fait parce qu'on m'avait souvent dit pouvoir suivre mon état de santé à travers mes élucubrations, et je m'en étais étonnée : certes, si un blog n'apparaît pas de toute la journée, on devrait pouvoir commencer à s'inquiéter s'il n'est pas remplacé avant le coucher du soleil par une production en mirliton qui m'a moins coùté en usure de neurones. En cas d'hospitalisation,  on vous fait dûment savoir que ma disponibilité prend des vacances. A part cela, ma vitalité peut se traduire par la force de mes coups de gueule, mais ça peut être aussi le désespoir qui me donne cette virulence : par exemple, dès qu'il s'agit de la Palestine enchaînée et tourmentée en toute impunité, mon indignation a toujours la même puissance, car même si j'étais  au fin bout du rouleau je trouverais encore assez d'énergie pour réclamer à la face du monde qu'enfin on la libère et la restaure dans ses droits.  Ma santé perso ne joue aucun rôle dans ce chapitre... Bien sûr il y a le circuit de la morosité et celui de l'enthousiasme, et selon celui des deux que mon potron-minet m'autorise à adopter pour la journée les lunettes ont des verres différents, quitte à me faire porter des jugements téméraires sur Vincent, François, Paul ou les autres comme dirait Sautet.  Pour certains héros   de la télé dont je vous reparlerai en 2018 (52 semaines, ça fait bien des occasions)  il s'agit d'une formule qui n'a aucun rapport avec ma santé. Vous  verrez, on regardera tous ensemble.

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 11:45

         Je n'avais pas eu l'air, dans mon Blog d'hier - le premier de l'année, dites donc! - de vous ensevelir sous les voeux et souhaits du fond du coeur en tout domaine et en folle quantité. C'est peut-être mon grand âge qui me rend avaricieuse, mais j'ai conscience que je n'ai pas eu le geste distributeur à votre égard, et ce matin, mes belins-belines, il m'en vient un gros remords. C'est vrai : j'aurais pu vous offrir une économie verdoyante, une aisance facile pour tous face aux commerces, des propositions d'emploi et de promotions en veux-tu en voilà, du sourire partout ailleurs qu'en bourse, du logement distribué à gogo pour les SDF, migrants, immigrés, familles dans la détresse. Mais oui mes agneaux, je l'aurais pu! C'est comme quand vous venez faire une petite visite à quelqu'un tout prêt à tirer sa révérence, et que vous l'encouragez avec de grosses paroles, "Vous allez voir, ça va aller mieux, tout va s'arranger"' - alors que vous pensez tout le contraire. Ces manières d'imaginer que la vie va pouvoir dans les douze mois qui viennent vous apporter ce que votre temps d'existence n'a pas réussi à vous apporter, c'est pathétique, au fond : du souhait sur une bulle d'air, et sans trop y croire même parfois... C'est comme une laïcisation de la prière intéressée (santé, prospérité, satisfactions en tout domaine) et certes elle est censée demander la réalisation pour d'autres et non pour soi, mais en sachant que la réciproque est immédiate (A mon tour, En retour...) . Aux tout petits on apprend les formules qu'ils répéteront à tous les jours de l'an, ça ne fait pas de mal, ça ne mange pas de pain. Et entre nous, personne n'y croit, mais cela met du lien et ça prouve les bonnes dispositions envers l'autre. Sur ces sévères méditations je vous adresse tout de même, mes belins-belines, et de tout mon coeur, mes voeux les plus sincères pour une excellente nouvelle année.

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 10:51

         Premier janvier, Nouvel An : le temps des nouvelles habitudes (celles qu'on aurait voulu prendre depuis si longtemps et qu'on a toujours laissées de côté). Un peu comme tous les 1er octobre d'autrefois : c'était le moment des bonnes résolutions avec la rentrée des classes - on va s'appliquer, bien écouter, pas faire de pâtés avec sa plume, ôter son béret, se mettre en rang, mouche-toi, dis bonjour à la dame. Apprendre ses leçons, dans la foulée. On devrait en somme se sentir tout frais tout neuf tout léger, prêt à en découdre, disposé enfin à la pratique sportive, au régime sans alcool, à l'abandon de la cigarette (qu c'est mauvais pour la santé, que ça coûte cher, que ça vous rend indésirable à beaucoup), bref c'est d'un pas martial et résolu qu'on devrait franchir ce seuil prévu par tous les calendriers, fût-ce au prix d'un petit décalage. On devrait, certes. Le peut-on vraiment? Le citoyen préféré de M. Macron a bien bouffé car il en a les moyens - foie gras, huîtres, langoustes, viandes traitées aussi à l'originale que possible. Il a bien bu - les scotches du Brexit, du Japon ou de Taiwan, le bordeaux si ce malheureux n'a jamais été initié au bourgogne roi des blancs et des rouges - et champagne à gogo. Les SDF se sont bien régalés avec la soupe, la potée, la dinde qu'ils sont allés déguster aux restos du coeur ou accueils du même type : et ce plaisir de rester assis à table sur le café et la bûche,  ils en ont goûté chaque minute avant de quitter la salle bien chaude. Les  migrants font ce qu'ils peuvent où ils le peuvent, ceux qui aident les migrants font ce qu'ils peuvent quand ils le peuvent, je ne suis pas sûre du tout que M. Macron fait ce qu'il peut... D'ailleurs il a sa manière à lui d'annoncer ses décisions et ses promesses, c'est toujours filandreux et abstrait, sans rien d'évocateur dans le concret, si bien que quand nous tombe dessus l'ordonnance ou la loi censée avoir été débattue mais simplement déposée sans bruit dans nos petits sabots cela n'a plus rien à voir avec ce qui a été formule mais ça se prête à tout, au point que son peuple -(je l'ai entendu dire "mon peuple") crie au miracle de le voir   tenir sa parole. Faut-il être sot...

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 10:58

         C'est la dernière fois que j'envoie un blog cette année. La prochaine fois sera la première de l'année à venir. Je n'éprouve pas d'émotion particulière, même si 2018 s'annonce peu réjouissante pour les gens de mon espèce - méfiants en face de tout geste  autoritaire qui traduit une arrière-pensée de domination inquiétante, inquiets vis-à-vis des libertés individuelles malgré le grand ramdam qui est fait par l'équipe de tête, angoissés de voir se creuser les gouffres entre les haves et les havenots. Les notions de méfiance, inquiétude,  angoisse qui me paraissent bien en réserve pour les mois à venir ne colorent pas de rose églantine le démarrage du prochain trimestre. Coincés entre ceux qu'on devrait pressurer et ceux qui n'ont depuis longtemps rien à pressurer, ceux qui se reposaient sur leur petit quelque chose vont être passés au râteau, et ce seront là encore les plus dodus qui trinqueront le moins. Il règne en Macronie une conception particulière d'adoration du Veau d'or à laquelle je ne peux m'habituer, tant elle me rappelle par son manque d'humanité et d' intelligence le rêve hassidique du sacrifice de la genisse rousse sans un poil blanc, par le rabbin ad hoc, qui doit permettre la construction de la troisième Jérusalem - un groupe autoritaire détenant tous les pouvoirs, en face d'une foule en péplum à laquelle on fournit assez de jeux de cirque pour qu'elle se contente du régime journalier...

Ce n'est pas bien gai, tout ça, mes belins-belines,  ma foi tâchez de terminer l'année avec ça! On verra peut-être plus clair en 2018 :je vous souhaiterai la bonne année avec plus d'enjouement!

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