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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 10:50

         J'ai dû manquer quelque chose, moi. J'ai l'impression que je reste sur le quai, le train parti au loin dans sa fumée et ses secousses (vision de Western, certes, mais pourquoi pas?) et emportant ses secrets auxquels je n'ai pas accès. J'ai juste entendu une rumeur, je n'en crois pas mes oreilles. Comment? Nous payons les enterrements de nos députés? Quel est bien le tordu qui a fait de cette idée rocambolesquie (abracadabrantesque, dirait qui vous savez) une loi appliquée en douce depuis longtemps, sans bruit ni vagues, qu'il nous fauit supporter sans pouvoir nous défendre? Et qu'est-ce que c'est que cette ordonnance décret-loi qui vertueusement diminue le poids de ces funérailles pour épargner les contribuables? C'est là une de ces attentions touchantes dont le gouvernement s'est fait une tendre spécialité : ménager le bon et le mauvais, alterner la (toute petite) carotte et le (gros, très gros) bâton pour que nous souffrions moins des inégalités (ou que du moins il nous en persuade) : chaque mauvais coup pour notre porte-monnaie ou nos libertés s'accompagne d'un discours pénétré sur l'avenir de la France, l'avance et le progrès, la reconstruction de notre société - toutes ces belles choses installées sur le bât des mulets que nous sommes car elles ont un prix qu'il nous incombe de payer. Et nous devons y croire comme à ce retour de la croissance que personne ne voit sauf le patronat allégé, comme à cette probable diminution du chômage ou à) cette miraculeuse cagnotte à distribuer et dont chacun ne percevra que la peau. Ce serait pourtant bien le moment de supprimer cette participation à ces aberrants  frais d'obsèques : mais il faudrait que les nouveaux députés y consentissent, or vous pensez bien qu'une découverte pareille dans les avantages de leur statut ils vont  s'y accrocher avec bec et ongles,

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 12:49

         Une fois absorbés les deux dragées de Fruitaminol, les 15 centilitres d'Amazonite, la pilule de Rigorelle, les deux cachets de Kalmaluline (trois les jours de brume matinale) et enfin la Diaghilevna délayée dans un peu se semoule au lait, je me sens plus ou moins opérationnelle. Du moins je fais comme si, en raison  des fonctions qui m'appellent chaque jour. Je ne sais pas si la diminution de ma pension (puisque, retraitée, je suis,  dit M. Macron, depuis si longtemps à la charge du reste des contribuables, une fois déduction faite - mais M. Macron n'en souffle mot -  de la petite fortune que j'ai versée et que je continue de verser à la masse depuis que je suis entrée en activité - 92 moins 22 ça fait bien 70, corrigez-moi si je me trompe) - si la diminution de ma pension, donc, qui mériterait à elle seule de descendre dans la rue, devrait ou non influer sur mes prestations bénévoles. Si j'avais un tempérament acariâtre, je grincerais des dents : qu'est-ce que j'ai bien à faire à continuer de donner à un public aveugle et peut-être même sourd des principes de vie pour atteindre, sinon le bonheur, du moins l'apaisement des amertumes voire quelques lumières sur la littérature du monde? Mais voilà! Je suis plutôt une bonne pâte (avec mes amis : autrement j'ai la dent dure et je n'en ai pas honte) et je ne voudrais pour rien au monde priver mes belins-belines de ce petit contact journalier (contact, vraiment? parfois je pense que je crie vers un désert où la bombe H a déjà détruit toute trace de civilisation, je n'en continue pas moins avec la patiente obstination des imbéciles, car après tout si je n'entends aucun écho c'est que ma surdité s'est encore renforcée). Comptez donc sur moi : bénévole envers vous je suis depuis bientôt dix ans déjà, bénévole je resterai, même si M. Macron réduit ma portion congrue à encore moins; histoire de me boucler le bec de temps à autre..

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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 09:11

         Vous connaissez tous le truc du barbier dont la pancarte bien en évidence sur son trottoir annonçait que demain il raserait gratis; C'est passé en dicton, mes belins-belines. Mais vous me connaissez : je ne promets rien dans le vague (je pourrais me trouver d'éclatants modèles en Macronie, vu la fréquence des discours où la chose est pratiquée, promesse en l'aitr et cris de triomphe de la réalisation alors que la réalisation s'est faite tristement à côté). Je vous promets donc que lundi mes gazouillis délicieux se feront sérieux, comme ce qu'on attend d'eux. Aujourd'hui la situation est un peu encombrée, ça coince à tous les ,carrefours, il vaut mieux que je remette à plus tard ce que j'ai à vous dire. Aujourd'hui je suis invitée au salon des poètes de Givry, je n'y rencontrerai certainement ni Juliet ni Yves Bonnefoy, mais c'est là que s'élabore le cru préféré du roi Henri IV, ça vaut bien les cinq * du détour de Michelin.

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 08:27

         Il y a une bonne vingtaine d'années, un centre commercial de grande qualité pour la viande et les produits frais fonctionnait à une portée de fusil de chez moi, comme aurait dit un citoyen américain. Puis il avait été racheté, sans raison bien évidente, par une autre chaîne qui, transformations réalisées, s'était installée et prospérait. Les décennies s'écoulaient, j'y allais avec régularité et grand plaisir, alors que la simple notion de shopping suffit à me faire me boucler chez moi à double tour. Rayon fleurs, rayon poisson, rayon boucherie, rayon fromages : rien qui clochât, rien qui pût décevoir. Bon, il ferme. Et sans délai : fin avril ce sera fini. C'est à n'y rien comprendre : le quartier en dix ans s'est entièrement construit autour de ce centre, grands immeubles cossus, petits bâtiments de quatre étages pour personnes âgées solitaires... une vraie ville dont les habitants n'avaient aucune raison d'aller porter ailleurs leur clientèle. Bon, ça ferme... Les desseins divins sont impénétrables, mais que dire des combines des multinationales surtout si elles s'appuient sur  l'agro-alimentaire? Et puis surtout, pauvres innocents que nous sommes, nous n'avons pas l'intelligence de deviner comment on calcule, entre grandes entreprises qui comptent des milliers de salariés : plus on fait des bénéfices, plus on veut réduire le personnel   (histoire de montrer qui c'est qui commande, Ma'me Yolande,  moi je vous le dis comme je le pense - ils vont tout démolir,  même la ^poste qu'ils ont fermée l'an dernier que c'était pourtant bien commode, et qu'est-ce que je vous parie, sinon qu'ils vont nous reconstruire un centre commercial à la place?).

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 11:21

         Une nouvelle vient de m'atteindre. Je n'avais pas entendu sa voix depuis deux ou trois décennies, nous ne nous téléphonions pas, et chacun de nous devait apparaître à l'autre, s'il l'évoquait, dans ses traits de fin de jeunesse et non  chargé d'ans et de leurs ravages comme le compte du temps devrait être fait...Pouvez-vous croire cependant à la fidélité de notre affection mutuelle? Si nous nous étions revus, nous nous serions trouvés de plain pied comme au dernier moment de notre au revoir ancien. Même complicité dans l'humour, même gaieté dans les propos, même proximité    - et pourtant lui et moi étions aux antipodes l'un de l'autre du point de vue philosophique (il avait une superstition incroyable, priait Saint Antoine avec ferveur quand il avait perdu quelque chose, s'adressant à Sainte Thérèse d'Avila comme s'ils étaient voisins de cantine - et moi en face, avec tous les sarcasmes qu'il acceptait en souriant) ou, inutile de le préciser, au niveau des options politiques. Nous écartions de nos entretiens tout sujet sensible, ou alors nous en parlions en plaisantant, chacun sachant bien que l'autre resterait à jamais sur ses positions ontologiques car elles constituaient le fond même de sa nature. Et nous nous aimions comme ça, il était comme mon jeune frère, nous nous confiions beaucoup de choses que nous, n'aurions pas eu l'idée d'évoquer pour n'importe qui d'autre. Eh bien il est mort. Les voisins ont remarqué que le sac des repas qu'on lui servait à domicile était resté pendu à sa porte, les pompiers l'ont trouvé assis sur son canapé, serein, probablement victime d'un infarctus, cette merveilleuse forme de grand départ pour ceux qui partent, ce choc douloureux pour ceux qui restent. Plus jeune que moi d'une bonne dizaine d'années, parti en même temps que beaucoup d'autres qui font que peu à peu les rangs s'éclaircissent dans mes parages  Je me tiens au centre d'un petit monticule de sable, mes pieds sont encore au sec mais le monticule s'imbibe d'eau par le pourtour, il st difficile de calculer le moment où le sable mouillé touchera ma peau nue mais on peut raisonnablement supposer qu'il n'y aura pas tellement à attendre.

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14 mars 2018 3 14 /03 /mars /2018 12:34

         Petit interlude au royaume des félins. Petit Gribouille, nouveau venu malin comme un singe, a remarqué, naturellement, que s'il prend place dans le cercle des affamés il va lui aussi recevoir dans sa,gamelle individuelle la pitance programmée        s, mais également que si un minet rentre mouillé du dehors il est essuyé en douceur pour éviter que ses petits poils ne prennent un rhume voire la grippe (c'est ce que je leur explique pour faire durer un peu la séance d'essuyage de chacun mais seul Django  proteste, les autres se prêtent au jeu en ronronnant, tout fiers d'avoir la vedette un instant à chaque rentrée du jardin). C'est un décidé, ce Gribouille : sitôt pensé, sitôt exécuté. Est-ce qu'on va m'essuyer, moi, si j'arrive tout trempé? Un seul moyen : chantons sous la pluie. Il revient, trempé, vient se camper devant moi, cherche mon regard avec ses yeux si directs, si chauds, si effrontés. Bien sûr tu as droit toi aussi à la séance d'essuyage anti-grippe., et je le frotte vigoureusement. Vous croyez que va lui suffire cette preuve d'intégration au sein de la communauté?  Oh que nenni! Le soir il campe à l'entrée de ma chambre où sur mon lit cinq candidats se sont partagé les territoires moelleux deux d'entre eux, les minettes, inamovibles à proximité de ma tête, les trois autres selon de fort compliquées permutations circulaires; Tous regardent de haut l'intrus au culot monstre, mais lui ne regarde que moi. Alors? J'y ai droit aussi, moi? Ils vont me bouffer si je me pointe!  Je le prends sous mon bras, je le dépose dans un angle de la couverture où on ne pourra ni le chasser ni même l'ennuyer par des menaces et des feulements adéquats. Parfait : il sait que c'est moi qui commande. Il s'installe là où je l'ai posé, sans trop empiéter sur les lotissements déjà occupés. Il ne leur jette pas un regad, commence à faire une grande toilette pour sa rencontre avec Morphée et se met en boule le museau sur les pattes. Bonne nuit les petits: vous avez vu, c'est elle qui m'a installé,   pas de coups de Jarnac donc, dormez bien tout le monde, me cherchez pas mais si vous me cherchez vous me trouverez. Il y a un peu de flottement sur les couvertures, mais chacun s'installe à sa place. Je me glisse entre les craps à mon tour, en baïonnette, casant des morceaux de moi où il reste un peu de place. Mon coeur est tout plein de bonheur, ce sont mes reins qui grimaceront demain matin au lever.

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13 mars 2018 2 13 /03 /mars /2018 11:27

         Lorsque, il y a quelques jours, j'avais reçu de la section du  ministère des finances qui s'occupe spécialement des retraites le montant de ma nouvelle pension, décidé comme ça tout froidement - vous toucherez tant au lieu de tant, c'est tout ce que j'ai à vous dire - j'avais cru qu'il y avait une erreur. Oh bien sûr je n'accusais pas M. Macron de m'avoir raclée jusqu'à l'os, il est tellement gentil avec son bon sourire de jeune homme en pleine lune de miel ! Mais j'avais pensé que l'une de ses machines comptables s'était déglinguée et qu'il me faudrait sans trop attendre signaler qu'on s'était trompé dans la comptabilité de l'Etat. En fait,  pas du tout, mes belins-belines! Je vois bien qu'à l'exception des classes possédantese tout le monde - les retraités en tout cas, les faciles à tondre, quoi - avait été victime de la même erreur qui n'était pas du tout une erreur, mais bien l'objet d'une volonté de tondre les innocents qui s'étendait à tout l'Hexagone, comme au matin de la Saint Barthélémy l'exécution des protestants s'était faite au porte à porte et partout à la fois - un plan bien combiné, en somme, pour éviter que quiconque en réchappe. J'ai "vu à la télé" (donc je suis obligée d'y croire dur comme fer et de m'y conformer) ce qu'on avait rogné à un prof certifié, à un ancien cadre - c'est délirant, et ça confirme que pour mon cas il y a ponction officielle et non erreur de machine comptable. J'en reste encore tout assottie, de me voir retirer chaque mois une somme pareille. Il va falloir se tailler du bonzaï dans les envies de livres ou de petits corsages fringants. Ne craignez rien pour mes chats : je garde sans fléchir le cap sur leur bien-être. Mais j'espère bien qu'il y aura du monde au défilé du 22 mars - un trop bel anniversaire pour que la démonstration foire, d'autant que les rancunes s'accumulent et que ce coup de Jarnac sur les retraites mérite d'être contré avec violence sur la voie publique.

 

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12 mars 2018 1 12 /03 /mars /2018 19:09

         On ne peut pas vraiment dire que M. Macron, avec tous ses déplacements en chaîne (les fait-il dans les avions de l'armée ou a-t-il besoin, comme son premier ministre, de fréter un avion de luxe dans une compagnie étrangère?) se paie carrément des vacances aux frais de la princesse. Il n'a guère le temps de faire du tourisme s'il veut imposer sa présence comme celle d'un chef aux petits soins pour les bataillons exilés ou d'un de ces super grands de la planète dont on ne peut que révérer l'autorité et craindre la puissance (sans oublier le talent de représentant de commerce avec lequel il arrive à vendre des armes ou signer des contrats). Il a presque fait le tour du monde en huit ou neuf mois de plein exercice, et Bobonne, qu'il tient toujours par la main de crainte qu'elle ne se montre pas assez affectueuse, en est toute défrisée lorsqu'elle l'accompagne. Elle a pourtant rêvé de cette place à ses côtés, c'est elle qui l'a modelé à son désir de réussir et à sa volonté de puissance. Supprimez Bobonne, et M. Macron s'effondre ; depuis un an et plus c'est elle qui lui souffle quoi dire, qui le secoue s'il veut faire une petite sieste, qui lui indique de qui se méfier ou quelle tranche de la population frapper sans grande crainte qu'elle ne regimbe. Elle a depuis longtemps reconnu qu'il sait tout sur tout, ce qu'elle révère, mais c'est elle qui le pousse à utiliser telle ou telle partie de ses dons mirifiques. C'est même elle sans doute qui lui a appris à promettre dans le vague en ayant l'air de donner tous les détails nécessaires, de manière à pouvoir dire haut et fort qu'il a tenu parole alors que personne ne s'y retrouve  - un beau tour de force répété à chaque discours, et  pour pareille réussite il ne peut qu'y avoir eu préparation et répétitions à quatre mains. Oh c'est un couple peu ordinaire, dont chaque élément a besoin de l'autre et s'y emboîte parfaitement. Savoir si c'est le couple rêvé pour tenir les rênes de la France... c'est là une autre question (on peut même la formuler en anglais shakespearien, mais ça ne donnera pas la réponse).

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10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 11:09

         Imaginez un peu, braves gens! Voilà deux blogs où je ne parle pas de M. Macroàn : c 'est dire si j'ai été occupée physiquement et plongée dans une atmosphère de spiritualité intense pour manquer ainsi à ma tradition de chaque jour. Et pourtant il va bien falloir que je vous en reparle, puisqu'il vient de découvrir que nous héritions d'une cagnotte, vous et moi! Une toute petite cagnotte, selon les experts, puisqu'il s'agit seulement de cinq milliards (et en effet, au regard des quatre-vingts milliards de la fraude fiscale annuelle ou des quarante milliards d'intérêts que nous payons pour le remboursement de cette dette non remboursable, cela ne fait qu'une goutte d'eau perdue dans les sables. Mais pour le peuple assoiffé à qui on annonce qu'il nous arrive à boire? Vous voyez donc que tout le monde se trouve intéressé par cette modeste manne, d'autant que, ont signalé immédiatement les ronchons, ce n'est pas une cagnotte, mais c'est sur notre dos  qu'elle a été grattée et récoltée. Commentateurs ou pékins questionnés dans les rues ont la même variété de vue : il faut redonner ça aux retraites si amoindries, aux hôpitaux fermés, aux sans abri, ou encore réinjecter dans les salaires pour augmenter la croissance, il se trouve même des gens pour dire qu'il faut garder ça pour investir J'ai bien peur que, si M. Macron n'ose tout de même pas l'attribuer aux payeurs d'impôts sur la fortune, il ne  saupoudre la manne de manière à ne satisfaire personne. D'ailleurs, ne vous faites pas d'illusions, mes belins-belines : les vieux de la vieilles, qui ont déjà vu le phénomène se produite plusieurs fois dans leur longue carrière politicienne, savent que c'est un bobard scintillant, que ça ne rime à rien, que cela sert seulement à faire rêver les crédules citoyens de Macronie, lesquels ont déjà tant avalé de couleuvres qu'il serait bien temps qu'on leur distribuât enfin quelques pilules dorées....

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9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 11:36

         Donc , le Colloque. Sur le thème de "L'Arbre de Vie",  regroupant les associations qui travaillent sur l'épanouissement de l'individualité et la reconquête de l'autonomie chez les handicapés surtout mentaux, les dépressifs, bref tous ceux qui ont besoin de se sortir d'un marasme profond grâce aux perches amicales qui leur sont tendues par le dessin, la musique, l'écriture, la sculpture et bien sûr les contacts fraternels. J'apportais pour ma part la contribution de l'écrivain, avec le commentaire de deux passages de mes premiers romans (Les Noeuds d'Argile, Le Grain du Chanvre ou l'Histoire de Jeanne) où l'arbre était évoqué non seulement en soi, mais ici comme le transmetteur du courant des forces telluriques  par le biais du contact intime avec son tronc, et comme symbole d'une vie affective paralysée par la mort mais renaissant peu à peu comme le résultat du travail secret de la nature dans la survie mystérieuse du tronc apparemment inerte. La touche littéraire n'est pas inutile dans cet ensemble où s'expriment surtout les ressources humaines, l'écologie, la psychologie, la psychiatrie, et à chaque fois j'ai le grand bonheur de voir comme la littérature est révérée, et non pas seulement bien à sa place dans cet échantillonnage des bonnes volontés solidaires. De là à terminer sur "Racines sans frontières", formule d'accueil  et d'acceptation cordiale de toutes les formes d'immigration, avec le biotope intégral de l'individu accueilli afin de  faciliter le processus de transplantation et réduire autant que faire se peut les souffrances des blessures  dues à l'arrachement. Oui, j'avais bien parlé de l'arbre et de la vie, probablement parce que je chéris passionnément l'un et l'autre...

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