Vous me direz que je dis beaucoup, et vous n’aurez pas tort. Mais précisément un hommage à la justesse de mes raisonnements me serait infiniment précieux. Vous vous rappelez sans doute, mes belins-belines, qu’il y a peu justement, au milieu de ce tintamarre...
Je me sens toute gonflée, non de mon importance, mais de mon instinct de la vérité éternelle. Quinze ans après avoir noté sur mon journal les faits saillants de l'actualité, je m'aperçois à la relecture de ces pages prétendûment anciennes qu'elles pourraient...
On disait autour de moi, dans mon enfance (oui, bon, d'accord, c'était un hier bien lointain, est-ce que vous croyez que je ne suis pas au courant? mais dites-vous bien que si mon enfance ne remontait pas à soixante-dix ans et plus vous ne pourriez pas...
Ah! mes belins-belines, je vous avoue que j'ai un mépris total pour la bêtise. Avant même, d'ailleurs, de savoir ce que c'était (et je puis vous dire que je l'ai souvent rencontrée, sous toutes ses formes, les naïves comme les nocives, sans pouvoir faire...
Dans les universités - tout au moins c'était comme ça que ça se passait de mon temps : aujourd'hui, allez savoir ce qu'on y enseigne - l'un des grands problèmes littéraires était celui de l'imitation. Ah! la querelle des Anciens et des Modernes! Ah! l'imitation...
Je n'ose pas trop regarder le choix de fonctions que m'offre la dernière ligne de cet en-tête impressionnant . Pourtant elle mérite le coup d'oeil. D'abord ces deux yeux qui se disent Zut en se tournant le dos (faut le faire, pas?) puis un trait horizontal...
Pluriels douteux Quand j’en étais au temps des dictées (celles qu’on me faisait faire, pas celles que je fais faire doctement à présent), on parlait des pluriels douteux (« les enfants étaient venus avec leur[s] petit[s] seau[x] et leur[s] pelle[s] à...
Je viens de faire une chose encore inouïe : après Police, Taille police, Styles - que je pratique hardiment, vous le constatez quotidiennement - je viens d'essayer un gadget nouveau : Adresse, pour indiquer le format. Je ne pense pas que cela doive changer...
Au moment même où je me creusais les neurones pour vous envoyer mes énergies mentales de manière à vous accrocher dès le titre, un de mes chats (le gros jeune tout noir à moustaches blanches, si vous voulez tout savoir, celui qui court regarder derrière...
A me relire (la première mouture de "La Dent dure" m'absorbe souvent, source de réflexion et de sagesse mais plutôt résignation au pire que grand élan de fierté) je retrouve l'émerveillement, par dessus plus de quinze ans, éprouvé un dimanche après-midi...
A propos du destin… Je ne sais pas si l’émission concours « des Chiffres et des Lettres » existe toujours : je ne m’intéresse pas aux chiffres, qui m’emplissent le cerveau d’une brume dolente dont rien d’utile ni de net ne ressort jamais, et quant aux...
A PROPOS DE GIDE Je ne l’aime pas beaucoup, je n’aime pas l’homme, je n’aime pas son parcours . Bien sûr, j’aime La Symphonie pastorale, j’aime (beaucoup) La Porte étroite, j’admire Les Faux Monnayeurs dont la superbe structure me fait passer par-dessus...
Ah! mes belins-belines, gageons qu'hier même tard en soirée, après avoir toute la journée attendu mon passage sur vos ondes - en vain - vous vous êtes mis au lit avec désespoir et rancune. Désespoir, parce que vous n'aviez pas votre ration quotidienne...
Je ne sais si vous êtes comme moi, mes belins-belines, mais quand je vois ce printemps qui ne veut pas venir, je me mets désespérément à guetter les moindres indices qui trahiraient son existence au-delà de son évidente mauvaise volonté. Vraiment il n'y...
J'aime que parfois, du fond de l'oubli, quelque chose m'incite à retrouver un visage, un titre, une voix - une voix surtout (je suis très sensible aux voix, au point de ne pouvoir supporter les voix traditionnellement admises par les doublages pour remplacer...
Une très chère amie roumaine, qui depuis près d'un quart de siècle écrit sur mes ouvrages et s'efforce de les faire connaître (et avec quel talent, quelle science, quelle sensibilité!) discutait avec moi tout récemment au téléphone sur la bizarre manière...
Au moment même où j'écris ce titre, parce que, dans mon souci de vous, j'ai été tenaillée toute la nuit par l'angoisse de devoir terminer là mes services de diligente blogueuse, le souvenir me revient d'une soirée merveilleuse passée il y a au moins cinquante...
On a l'habitude, pour évoquer la polygamie, d'imaginer le chef africain muni s'il en a les moyens de trois ou quatre épouses (deux épouses, d'ailleurs, suffiraient déjà pour mon propos) au milieu de tous ses descendants et descendantes au fur et à mesure...
Toujours empruntée à un trait saillant de mes soaps favoris, qui regorgent de suggestions de développements en pro ou en contra, l’un ou l’autre aussi roboratifs pour la pensée voire la discussion, la décision de mourir pour rester en accord avec sa dignité...
Egoïsme juvénile (4) Le fils, tenu à l’écart des détails de l’exercice de cette liberté dernière par la mère, apprend sa disparition par le retour du père. Il refuse d’admettre que le consentement du père à l’aide ultime n’a pu être obtenu que grâce à...
Vous avez pu voir, mes belins-belines, les efforts que j'ai déployés tous ces jours derniers (et en particulier pour les quatre dernières livraisons) afin de vous intéresser à des problèmes de société qui dépassent le niveau mental de mes chats. Non que...
A l'instant même je viens de prendre conscience que mon article d'hier est enregistré à la date d'avant-hier. J'ai toujours eu des problèmes de calendrier avec ce blog (entre autres, d'ailleurs), mais j'avais toujours cru que la semaine se terminait pour...
Vous m'êtes témoins, mes belins-belines, que je cherche à vous faire partager mes soucis, voire mes interrogations (pas toutes, naturellement, mais quand même un certain nombre et non des moindres). Vous ne serez donc pas étonnés si aujourd'hui je vous...
Il y a belle lurette que le pain quotidien est insuffisant à nourrir son homme - je parle des civilisés occidentaux, naturellement, laissant à tant d'autres populations le soin de remplacer ce viatique par du manioc, du maïs, du riz ou autres céréales...
CONFITEOR…(publié avec 3 jours de retard, donc avec excuses supplémentaires) C’est un peu en chemise, la corde au cou, la tête basse, la langue pendante et la queue entre les jambes que je m’adresse à vous aujourd’hui, mes belins-belines. Figurez-vous...