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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 15:10

     Je n 'ai pas progressé au sujet de Robin des Bois. Je ne sais toujours pas si le roi va pouvoir rentrer au bercail (par le biais de ses pigeons voyageurs il réclamait des armes et des troupes pour l'encadrer à son débarquement, de quoi méduser Robin et sa bande qui, même si chacun d'eux en vaut au moins deux, ne dépassent pas la dizaine) : ça ne va pas pouvoir se passer sans problème, cette affaire-là. L'épisode d'hier est seulement annexe, folie ou fausse folie du shériff de Nottingham parti divaguer par les bois, coup monté contre Robin - devinez par qui? La scélérate des Eastenders, mes belins-belines, personne d'autre qu'elle!. Naturellement elle a changé de look (encore que le souci d'époque de la série historique ne soit pas très évident : Lady Marian, par exemple, en jupe culotte ou jeans de cuir - si l'on me passe cette hérésie - ou montant un cheval à cru, hum!), elle est un peu plus dépeignée qu'à Londres où pourtant le négligé de sa coiffure était déjà frappant, mais elle reste pourrie à la base (à Londres, petits carnets ravageurs et lettres anonymes, séduction de pauvres types, mensonges éhontés, cynisme à tout crin - dans la forêt de Sherwood, un poignard, des jupons fripés, des  mines de déterrée pour susciter la pitié,  une violence à peine contenue, bref on est mal à l'aise dès qu'elle apparaît dans une série ou dans l'autre). Quant à Robin (ce n'est pas lui qui se fait avoir dans l'épisode  ci-dessus, c'est Frère Jean qui, trompé par la scélérate, a cru défendre les faibles, les veuves et les orphelins, avec pour seul résultat de précipiter la bande des outlaws dans les embrouilles),  je ne vous ai pas dit comment il avait quitté son hêtre au milieu de l'écran de fumée organisé par les copains qui ont fait des feux un peu partout  : il lui fallait à la fois descendre de son perchoir et se rendre plus loin  sans être repéré par ses ennemis. Donc, pas trente-six solutions : sélectionner,  dans le parcours du combattant (qui donnait le sens de ses limites à chaque trouffion au temps où mon mari faisait son service militaire au Val d'Ahon), le plus sophistiqué des exercices, à savoir, se laisser glisser à une vitesse V le long d'un câble tendu entre le point de départ, en  haut, et le point d'atterrissage, beaucoup plus bas, les bras au-dessus de la tête, les mains cramponnées à une roulette, ou peut-être un dévidoir, voire un roulement à billes, est-ce que je sais? (mais lui Robin avait tout ça dans son baluchon qui avait lui aussi fait l'ascension du hêtre). En un claquement de doigts notre Robin se trouve non seulement descendu mais fort loin. C'était, encore un coup, une de ses flèches magiques qui avait relié les deux extrémités du parcours, entraînant derrière elle le fameux câble porteur (que bien entendu Robin avait aussi trouvé dans son petit baluchon). N'empêche, il fallait avoir du coeur au ventre pour se lancer dans l'aventure. Robin n'a pas une égratignure, c'est son coeur qui saigne car  Marian fait les yeux doux à Guy de Yorkshire - une stratégie pour le sauver, naturellement, mais tout de même, tout de même... A demain!

                                                                                                                      Lucette DESVIGNES.

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