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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 11:18

Ne croyez pas que je veuille aujourd'hui dimanche me consacrer uniquement au cinéma.  J'aimais certes Carné, je l'aime encore un peu après qu'une dizaine de visions de ses divers films ait quelque peu épuisé les réserves que j'y voyais, et j'aimais surtout "Le Jour se lève" ( Gabin expliquant sa poisse et donnant comme exemple de son manque de pot  la casquette neuve que, gamin, il étrennait pendant un petit voyage et qui s'était envolée par la portière du train - "Et puis tout, quoi"...Jamais égalé). Non, pas de cinéma aujourd'hui. Le titre doit être pris dans son application la plus météorologique qui soit : j'avais prévu autre chose, et puis fffrrrttt, envolé comme la casquette de Gabin, donc un coup d'oeil par la fenêtre, le jour se lève par-dessus le brouillard givrant, une sorte de clarté se déverse sur mon clavier, c'est vrai, le jour se lève. Voilà pour la petite histoire, celle des coulisses de l'exploit comme on disait au temps où la télévision valait quelque chose.

Je ne sais pas encore, n'ayant pas établi de bilan en utilisant les méthodes appropriées, je ne sais pas encore si le jeu en vaut la chandelle, dans cette entreprise un peu farfelue qu'est mon blog. Des contacts, certes, j'en ai  quelques-uns, et amis ou inconnus (pas encore ennemis, mais cela ne saurait tarder) cela me conforte dans mon désir de continuer. Des ennemis, il y en a eu, en bisbille avec le concours de nouvelles de Chalon-sur-Sâone et déversant leur bile sur ma personne - mais j'étais allée les chercher sur un Forum dont on m'avait communiqué l'adresse avec insistance, je ne pense donc pas que le moindre de ces correspondants acerbes, de toute évidence frustrés par leur échec concrétisé par une distribution des prix où leur nom ne figurait point, se retrouve depuis lors intéressé par mon blog. De toute manière, les allusions que j'ai déjà faites sur ce blog aux commentaires qui se trouveraient à surgir sur mon clavier c oncernant la facture de la nouvelle ou son écriture - pour ne rien dire des allusions à l'évolution de mes ouvrages au cas où cela pourrait servir au lecteur de passage - n'ont rien pour retenir les habitués du forum précité : ils portent tous en eux la connaissance et la compétence , la maîtrise de l'écriture, la juste appréciation de leurs qualités personnelles, c'est évident. Ils n'auraient rien à glaner dans mes élucubrations quotidiennes.

Tant pis pour eux! on n'arrête pas une fusée qui vient de s'ébranler sur sa rampe de lancement  - ou alors on risque d'y laisser son maquillage.Je continuerai donc pour les belins-belines selon mon coeur. Il y a en tout de même quelques-uns, et qui sait si je ne laisserai pas dans leur souvenir quelque trace lumineuse? Ainsi moi, la Mère Cotivet ne savait pas que j'existais, et pourtant regardez quelle fidélité je lui ai vouée après trant de décennies! Elle en serait tout émue, la brave personne! (j'emploie à dessein le mot recommandé par les puristes américains afin de ne pas heurter les minorités si promptes à se sentir offensées : non plus chairman mais chairperson, exemple qui pourrait se décliner selon l'inspiration, ainsi tennisperson et non plus tennisman, clergyperson et non plus clergyman, cameraperson et non plus cameraman... ivresse des noélogismes! avec en outre l'avantage de ne pas faire d'impair sur le plan de la physiologie, et ça tombe bien pour la Mère Cotivet parce qu'aux derniers renseignements c'était un brave homme et non une brave femme). Les non Lyonnais vont vite se sentir fatigués, mais je promets de ne plus l'ouvrir sur la bavarde    patronnée par la tour métallurgique de Fourvière, promis juré. D'ailleurs qu'en dire d'autre? Je suis arrivée au fond de mon sac en ce qui la concerne. Mais attention,  hein! Seulement en ce qui la concerne. Pour tout le reste le sac est plein, même il déborde, n'ayez donc aucune crainte, le ravitaillement n'est pas près de s'épuiser, même si je n'ai plus le temps ni la place d'autres échantillons pour aujourd'hui. A demain. Pour le présent, bonsoir, caresses aux minous, je vous parlerai des miens davantage, comptez-y.

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