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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 15:18

DES SAISONS ICI ET LA

 

          Quand je pense que certains envisagent froidement (!) d'aller passer des vacance en Afrique... On survit à peine,  dans l'Hexagone, aux journées torrides qui ne laissent même pas les nuits apporter quelque répit à l'étouffement diurne, et il y a des gens qui voudraient en remettre une louche! Mon jugement sur la question est naturellement très personnel,  mais moi qui n'ai jamais eu d'attrait pour les fjords ni les glaciers (bien que j'en aie vu un bon nombre), je me découvrirais presque une espèce de tendresse pour ces pays du nord, les baltiques les norvégiens les suédois, ceux à qui en grande partie l'Europe doit de foirer parce qu'ils détestent la pauvreté du sud et refusent de la comprendre ou de l'aider. Mais ne croyez pas que j'élirais domicile à la latitude des îles Feroé : indépendamment de l'indignation que me causent les baptêmes du sang pour  les enfants (dès trois ans on les fait participer au massacre des baleines globicéphales que les courants, une fois par an, ramènent au fond d'un golfe où elles se trouvent prisonnières et sans défense), il y a ces longs hivers de neige et de glace où le sang ne peut que se figer...Rien qu'à voir à la télé la pénombre et la boue de leurs automnes,  on se met à claquer des dents. Vivement le retour du printemps en Bourgogne,  la fraîcheur de la verdure toute jeune, les perles de la rosée sur l'herbe, le doux bruit de la pluie sur les feuilles...

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commentaires

A
j'ai pensé à vous en lisant ceci, chez Colette (La retraite sentimentale):<br /> "À travers les allées rompues sous la vigne vierge qui tend vers nous ses avides crochets, je l’emmène jusqu’au jardin d’en bas, terrasse chaude, étroit jardin de curé où je soigne mes fleurs communes, phlox que le soleil violace, aconits dont le bleu se délaie, soucis ronds et vermeils comme des mandarines, beaux œillets d’Inde en velours marron et jaune comme des frelons, nichés au petit fer, serrés dans leur calice qui éclate… Le long de l’espalier, un rideau de rosiers défend le pied des pêchers et des abricotiers et je caresse des yeux, en passant, les abricots déjà mûrs, chair lisse que le soleil rehausse de grains de beauté noirs."
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