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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 12:06

         Le triste, le sinistre anniversaire de l'horreur du Vel' d'Hiv' sous Pétain devait, de toute évidence,  être célébré. Non dans le faste et la gloire, mais dans le recueillement et la culpabilité, le chagrin et la honte. Oui, c'est la France qui a signé cette page d'histoire indigne,  c'est l'ignoble état français de maudite mémoire qui a organisé ordonné exécuté l'épouvantable massacre. Les individus responsables, les hommes, les générations peuvent avoir changé : la tache reste sur le nom de la nation, ineffaçable, accablante. Que tous les noms des martyrs soient appelés et inscrits dans le marbre, c'est le moindre de ce qu'on peut faire à notre époque, où l'ignorance, l'oubli, l'égoïsme, l'indifférence constituent la trame et la lice du tissu social Que l'on réveille le public pour le rappel des grandes ignominies comme pour l'évocation des raisons de fierté, c'est un minimum : il faut que le public  se sente concerné par l'orgueil ou le remords et la honte,  car tous sont siens. Mais M. Macron a eu grand tort d'inviter M. Nethanyaou (même si celui-ci est depuis déjà le dernier quinquennat notre cousin presque frère)  à venir partager l'évocation de notre repentance (même si je déteste le mot). C'était une affaire purement française, car c'étaient des Français qu'on massacrait. Mais M. Macron et son génie de l'utilisation du calendrier n'avaient en vue que de flatter le CRIF et son empire,  en  faisant entrer dans nos affaires de lessive une nation étrangère prompte à s'immiscer dans le gouvernement des autres afin de pouvoir, insidieusement et avec un culot monstre, peser sur leurs sentiments et même leurs décisions. Faute de jugement et de goût : on en reparlera, M. Macron.

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