Ma réaction devant la pub à la télé, qui autrefois était virulente, sauf surgissement d’intérêt pour la formule adoptée par le concepteur (lorsque je comprends : par exemple cette terreur qui s’empare des petites voitures et les fait se cacher en tremblant dans leurs emplacements de parking dès que paraît au loin la superbe nouvelle – BMW ou Mercédès, toujours du haut de gamme – il a fallu qu’on m’explique avant que j’applaudisse), a connu une phase de curiosité devant le développement parfois séduisant de certaines marques (Renault, Banque populaire…) s’en tenant à une formule intelligente qu’on voyait varier avec bonheur. Puis s’est installée la lassitude devant cette profusion de bouts de réclame (qu’on les appelle clips ne m’impressionne pas du tout) : je regarde d’un œil vide, avec résignation, les morceaux de pub que je dois subir avant le programme que j’ai choisi. Certaines séquences s’obstinent, persistent et signent jusqu’à la nausée. Ce mari et cette femme qui sont devenus leurs propres banquiers, qu’on a vus au gouvernail d’un voilier ou pilotant un petit avion suite à leur enrichissement autarcique, s’exhibent à présent dans leur activité professionnelle. C’est bien médiocre… Elle : « Je n’aurais jamais cru qu’être mon banquier pût rapporter autant ». Lui : « Je n’aurais jamais cru qu’être mon banquier pût être aussi enrichissant ». Elle donne des chiffres : 280 €d’économie par an ( ?), quant à lui, il voit défiler les vilaines jambes de faux modèles dont son génie devrait préparer un défilé de mode à tout casser… Le concepteur de ce double volet aurait voulu prêcher contre « BforBank », faussement brandi comme la solution de cet épanouissement de couple ( ?), qu’il ne s’y serait pas pris autrement.