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27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 10:44

         Pour autant, mes belins-belines, ce n’est pas parce qu’hier je me consacrais à Chloé que je vais vous priver de mon message prévu : vous savez bien que s’il m’arrive d’avoir des ratés dans mon moteur, des petites faiblesses ou des incompétences qui compliquent la transmission de mes discours jusqu’à vous, je tâche de corriger ou d’amender dès que je m’aperçois de mes insuffisances : je vous offre un Mea Culpa immédiat, ou bien j’appelle au secours pour qu’on m’indique comment supprimer les bégaiements d’une double édition, et je ne voudrais certes pas vous priver de votre dû pour la semaine. Ce sera donc aujourd’hui une réflexion sur l’impression produite sur la critique ou sur le public par le binôme des deux têtes pensantes (s’il est vrai que les deux pensent, ce dont je doute) qui dirigent notre esquif ballotté par les vagues ou notre vieille limousine (selon la métaphore choisie, mais de toute façon ça brinqueballe et nous sommes cahotés). D’ordinaire, lorsqu’il y a dissension entre Matignon et l’Elysée, c’est que deux couleurs s’y affrontent, c’est légal et ça se comprend ; mais ici la dissension règne sous la même livrée. Au lieu de chanter en duo, les deux maîtres à bord se guettent sournoisement, l’un énonce l’autre corrige, ou alors si c’est le second qui prend des allures trop tranchantes le premier réplique en adoucissant, voire en prenant carrément le contre - pied. Au fond ça pourrait être drôlement rigolo si ça n’était pas si triste.

………….

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