Voilà, mes belins-belines : aujourd’hui c’est le 2.000ème blog. Ne me dites surtout pas que ça vous est bien égal, car je me fâcherais tout rouge (vous savez que le rouge ne m’effraie point). Deux mille pages, tout de même, ça devrait vous impressionner. Avec leur Mea Culpa immédiat si une faute d’étourderie ou de frappe m’échappe avant expédition du texte (naturellement sans que les pages de Mea Culpa soient comptées dans cette numérotation, qu’est-ce que c’est que ce vilain soupçon ?). Non : deux mille pages axées sur les sujets les plus percutants, la philosophie de la vie, l’amour du beau, l’indignation qu’on devrait ressentir devant l’injustice ou la misère, l’orthographe, les bases du théâtre ou de l’écriture… Avec ma violence d’expression, à moi qui suis non-violente… et aussi, je le confesse sereinement, mes têtes de Turc ou mes sujets sacrés pour lesquels je repars inlassablement au combat…J’ai envie de vous dire « Mes agneaux, du haut de cette pile 2.000 pages vous contemplent » - mais surtout j’ai à cœur de vous rappeler qu’hier, dans la nuit du 4 août, c’était l’anniversaire de la suppression des privilèges en l’année 1789. Constatation toujours émue et pourtant mélancolique, car les privilèges ont beau avoir été supprimés, ils prolifèrent sous d’autres formes, têtus, indéracinables, ravageurs, meurtriers. Je ne verrai pas une autre nuit du 4 aout, mes belins-belines – mais vous non plus !