Il paraît que tout ce qu’on fait dans cette première journée d’une nouvelle année, on va le refaire toute l’année – ou du moins cela donne une idée de la tendance (mal aux cheveux dès le matin, chamailleries autour du café au lait, réussite d’un soufflé, trouvaille d’un gros billet oublié dans un tiroir, échange amical de saluts avec le voisin brouillé depuis quelques mois… bref, on devine si l’année sera favorable ou accumulera vos maladresses et trébuchements). C’est ce qu’on dit du moins – or que devrais-je penser de ce qui me pend au nez, mes belins-belines, vu que je dois entamer l’année par un Mea Culpa ? Pas bien grave, non (ce n’est certes pas Mea Maxima Culpa) – mais tout de même il ne faut rien laisser passer. Donc, à deux lignes du bas : toue le bien du monde – vous corrigerez vous-mêmes. La raison de cette erreur est incluse dans la même phrase : j’avais tout juste assez de calme pour penser aux souhaits de saison… La faute à qui, en amont ? Eh !bien, à cet ordi de mon grand âge qui me proposait sa « Guru meditation » probablement pour que je puisse prendre en patience les contrariétés et blocages empêchant mon blog de vous parvenir. Mon texte n’est pas passé, il a fallu le remplacer – mais pour vous, mes agneaux, que ne serais-je pas prête à faire ? Voyez donc ce signe bénéfique : dès le 1er jour du nouveau contrat, je me livre à vous pieds et poings liés… Sachez le reconnaître au moins, comme un fait existant sinon comme un cadeau !