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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 09:50

         Il n’y eut paraît-il nul enthousiasme lorsque George Roy Hill présenta L’Arnaque.  On se demande bien pourquoi, car c’est le modèle parfait de la tromperie mise sur ^pied par une bande de filous astucieux : on la suit avec jubilation de bout en bout, avec ses aléas et ses rebonds ; l’idée est superbe, le tempo endiablé, les mécanismes bien huilés (même si, bien sûr, la chance a été du côté des joyeux malfrats, ce qui fait de cette farce « hénaurme » une énorme invraisemblabilité, mais il suffit que le public croie en sa possible réalisation pour y donner son accord malgré la morale). Ouvertement les trois moutures dues à l’imagination diabolique de Danny Ocean – en une bande de onze, puis de douze, puis de treize – ne font que raconter une arnaque gigantesque dans tous ses détails techniques. On devrait donc passer de la mise en scène « à la papa » de L’Arnaque à la minutie d’une machination du XXIème siècle, à grand  renfort de technologies de pointe. Avec Ocean’s eleven, le premier du lot, on voit se mettre en route le cerveau, se lançant dans une équipée monstrueuse de défis et de dangers (avec les compétences bien utilisées de chacun, et il en faut) où la reconquête de son ex-femme joue autant que les gains gigantesques obtenus par l’opération. La fin tourne rond : les sommes incroyables des trois casinos les plus huppés de Las Vegas passent des coffres du gangster dont les défenses devaient être invincibles aux mains de la bande, mais en outre George Clooney récupère l’amour de sa femme et tout baigne...

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